Le Conseil souverain de Roussillon et la répression de la tentative.
Contenu
Titre
Le Conseil souverain de Roussillon et la répression de la tentative.
Auteur
DURAND, Bernard
Résumé
S'appuyant sur la distinction admise par les criminalistes entre crimes atroces - pour lesquels la tentative est réprimée à l'égale de l'acte consommé - et crimes non atroces - pour lesquels est admis un principe d'atténuation -, les magistrats roussillonnais répriment sévèrement la tentative. Mais leur indépendance à l'égard des principes posés par la doctrine est très large et atteste l'aspect circonstanciel de l'ancien droit pénal. D'une part, ils utilisent pour déterminer la peine à appliquer, non seulement l'éventail traditionnel des circonstances, mais encore la distinction entre acte manqué et simple tentative; d'autre part, ces "circonstances" qui, pour les crimes atroces, peuvent jouer dans le sens de l'atténuation, peuvent faire prononcer, pour les crimes non atroces, la peine ,normale du crime, c'est-à-dire en définitive, mettre sur le même pied crimes atroces et non atroces.
Année
1976
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
R.H.D.
Numéro
1976, p. 203-227
Mot-clé
Droit pénal, Histoire du droit pénal
Crimes
Crimes atroces, Crimes non atroces
Circonstances
Tentative
Roussillon
Conseil souverain de Roussillon
XVIIIe
Crimes
Crimes atroces, Crimes non atroces
Circonstances
Tentative
Roussillon
Conseil souverain de Roussillon
XVIIIe