Le cardinal de Granvelle et la Franche-Comté : la correspondance comme instrument de gouvernement. [Thèse].
Contenu
Titre
Le cardinal de Granvelle et la Franche-Comté : la correspondance comme instrument de gouvernement. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 2000].
Introduction de la thèse :
La correspondance du cardinal de Granvelle avec son cousin le prieur de Bellefontaine peut être envisagée du point de vue de l’apport biographique. En effet, le degré de parenté et l’amitié permettent au cardinal d’employer dans ses lettres autographes un style direct et un ton familier propices aux confidences. Le cardinal s’y présente en homme d’État impartial, préoccupé du seul intérêt public et du service du roi. Au-delà du désir de paraître sous son meilleur aspect aux yeux de son cousin, le cardinal sait aussi que son parent relaie cette image auprès des institutions dont il est membre, à savoir le chapitre cathédral de Besançon et le parlement de Dole. La franchise affichée par le cardinal ne peut donc être parfaitement sincère ou, tout au moins, dénuée d’arrière-pensées politiques.
La correspondance privée du cardinal de Granvelle acquiert ainsi une dimension publique et pose une question : comment le cardinal s’est-il efforcé de pallier son absence d’une province dont il est considéré comme le patron En effet, contraint de quitter les Pays-Bas sous la pression d’un mouvement d’opinion hostile suscité par les nobles flamands et répercuté en Franche-Comté par Simon Renard et la famille de Rye, le cardinal pouvait craindre que son absence de sa province natale ne suscite trouble et défections parmi ses fidèles. Sa mise en représentation à distance par le clientélisme et le mécénat s’est donc révélée nécessaire pour conserver son influence en Franche-Comté.
[Thèse de l'École des chartes, 2000].
Introduction de la thèse :
La correspondance du cardinal de Granvelle avec son cousin le prieur de Bellefontaine peut être envisagée du point de vue de l’apport biographique. En effet, le degré de parenté et l’amitié permettent au cardinal d’employer dans ses lettres autographes un style direct et un ton familier propices aux confidences. Le cardinal s’y présente en homme d’État impartial, préoccupé du seul intérêt public et du service du roi. Au-delà du désir de paraître sous son meilleur aspect aux yeux de son cousin, le cardinal sait aussi que son parent relaie cette image auprès des institutions dont il est membre, à savoir le chapitre cathédral de Besançon et le parlement de Dole. La franchise affichée par le cardinal ne peut donc être parfaitement sincère ou, tout au moins, dénuée d’arrière-pensées politiques.
La correspondance privée du cardinal de Granvelle acquiert ainsi une dimension publique et pose une question : comment le cardinal s’est-il efforcé de pallier son absence d’une province dont il est considéré comme le patron En effet, contraint de quitter les Pays-Bas sous la pression d’un mouvement d’opinion hostile suscité par les nobles flamands et répercuté en Franche-Comté par Simon Renard et la famille de Rye, le cardinal pouvait craindre que son absence de sa province natale ne suscite trouble et défections parmi ses fidèles. Sa mise en représentation à distance par le clientélisme et le mécénat s’est donc révélée nécessaire pour conserver son influence en Franche-Comté.
Auteur
DINARD, Simon-Pierre
Année
2000
Type
Thèse
Mot-clé
Cardinal - Cardinaux
Antoine Perrenot de Granvelle (1517-1586)
Lettres - Correspondance
Franche-Comté
Chapitre cathédral de Besançon (Doubs)
Villes - Villages
Parlement de Dole (Jura)
Chapitres collégiaux et cathédraux
Administration provinciale
Histoire politique
XVIe
Antoine Perrenot de Granvelle (1517-1586)
Lettres - Correspondance
Franche-Comté
Chapitre cathédral de Besançon (Doubs)
Villes - Villages
Parlement de Dole (Jura)
Chapitres collégiaux et cathédraux
Administration provinciale
Histoire politique
XVIe