Nourrir et soigner les malades de l'Hôtel-Dieu de Paris à l'époque moderne. [Thèse].
Contenu
Titre
Nourrir et soigner les malades de l'Hôtel-Dieu de Paris à l'époque moderne. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2016].
Résumé de la thèse :
Comment étaient nourris les malades de l'Hôtel-Dieu de Paris à l'époque moderne ? Quel rôle jouait l'alimentation dans leurs soins ? Où et comment s'approvisionnait l'Hôtel-Dieu ? Quels étaient ses moyens ? Telles sont les principales questions auxquelles tente de répondre cette thèse, en s'appuyant sur les Délibérations du Bureau et, quand ils existent encore, sur les Comptes (recettes et dépenses) de l'Hôtel-Dieu. Essentiellement à base de pain, de viande et de vin, mais aussi de bouillons pour les griefs malades, les portions données aux malades sont copieuses. Car le malade à l'Hôtel-Dieu doit être bien traité et une bonne alimentation constitue le premier des soins. Les légumes et les fruits restent accessoires. Il est difficile d'en connaître la quantité consommée. En périodes de pénurie (guerre, calamité, famine) les portions de pain, viande ou vin sont ajustées sur les possibilités d'approvisionnement. L'Hôtel-Dieu déploie tous ses efforts pour assurer son approvisionnement, d'abord auprès de ses fermes et vignobles, puis de plus en plus sur le marché. Si une bonne alimentation est un gage de santé, les médecins de l'Hôtel-Dieu ont attendu la veille de la Révolution pour considérer que leurs prescriptions devaient porter non seulement sur les médecines mais aussi sur l'alimentation. Cette petite « révolution » n'est pas allée sans provoquer la réaction des religieuses accoutumées à contrôler l'alimentation des malades.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2016].
Résumé de la thèse :
Comment étaient nourris les malades de l'Hôtel-Dieu de Paris à l'époque moderne ? Quel rôle jouait l'alimentation dans leurs soins ? Où et comment s'approvisionnait l'Hôtel-Dieu ? Quels étaient ses moyens ? Telles sont les principales questions auxquelles tente de répondre cette thèse, en s'appuyant sur les Délibérations du Bureau et, quand ils existent encore, sur les Comptes (recettes et dépenses) de l'Hôtel-Dieu. Essentiellement à base de pain, de viande et de vin, mais aussi de bouillons pour les griefs malades, les portions données aux malades sont copieuses. Car le malade à l'Hôtel-Dieu doit être bien traité et une bonne alimentation constitue le premier des soins. Les légumes et les fruits restent accessoires. Il est difficile d'en connaître la quantité consommée. En périodes de pénurie (guerre, calamité, famine) les portions de pain, viande ou vin sont ajustées sur les possibilités d'approvisionnement. L'Hôtel-Dieu déploie tous ses efforts pour assurer son approvisionnement, d'abord auprès de ses fermes et vignobles, puis de plus en plus sur le marché. Si une bonne alimentation est un gage de santé, les médecins de l'Hôtel-Dieu ont attendu la veille de la Révolution pour considérer que leurs prescriptions devaient porter non seulement sur les médecines mais aussi sur l'alimentation. Cette petite « révolution » n'est pas allée sans provoquer la réaction des religieuses accoutumées à contrôler l'alimentation des malades.
Auteur
THINARD-MOREL, Janine
Année
2016
Type
Thèse
Mot-clé
Hôtel-Dieu de Paris
Hôpitaux - Hospices
Alimentation - Aliments
Alimentation en pain
Alimentation en viande
Alimentation en vin
Apothicairerie
Malades
Approvisionnements
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Hôpitaux - Hospices
Alimentation - Aliments
Alimentation en pain
Alimentation en viande
Alimentation en vin
Apothicairerie
Malades
Approvisionnements
XVIe, XVIIe, XVIIIe