Sceau et pouvoir à Laon et à Soissons (XIe-XVe siècles). [Aisne]. [Thèse].
Contenu
Titre
Sceau et pouvoir à Laon et à Soissons (XIe-XVe siècles). [Aisne]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2008].
Résumé de la thèse :
L'usage du sceau dans les diocèses de Laon et de Soissons est envisagé comme outil de pouvoir sur la durée (cinq siècles). C'est l'ensemble des sigillants de ces deux régions qui est abordé. Dans un premier temps, l' angle purement sigillographique est abordé avec une série de comptages présentant de façon détaillée les caractéristiques d'un corpus de 1828 empreintes, correspondant à 710 matrices de sceaux et 445 sigillants. Dans un deuxième temps, une analyse des usages des Grands (évêques, comtes de Valois, Roucy, Soissons, sires de Coucy, femmes de l'aristocratie - dont les abbesses) permet de saisir la place du sceau dans l'affirmation du rang, l'estime portée au lignage ou au siège épiscopal, la revendication de droits. . . Suivent une présentation des deux principales juridictions (les officialités épiscopales et le bailliage royal de Vermandois) et de leurs rivalités exacerbées, dont le sceau est l'outil, voire l'arme. Enfin le monde des petits sigillants, requis pour des arbitrages, l' administration royale ou communale, révèle des usages spécifiques où le service des Grands permet d'asseoir la valeur authentique d'un sceau théoriquement privé.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris I, 2008].
Résumé de la thèse :
L'usage du sceau dans les diocèses de Laon et de Soissons est envisagé comme outil de pouvoir sur la durée (cinq siècles). C'est l'ensemble des sigillants de ces deux régions qui est abordé. Dans un premier temps, l' angle purement sigillographique est abordé avec une série de comptages présentant de façon détaillée les caractéristiques d'un corpus de 1828 empreintes, correspondant à 710 matrices de sceaux et 445 sigillants. Dans un deuxième temps, une analyse des usages des Grands (évêques, comtes de Valois, Roucy, Soissons, sires de Coucy, femmes de l'aristocratie - dont les abbesses) permet de saisir la place du sceau dans l'affirmation du rang, l'estime portée au lignage ou au siège épiscopal, la revendication de droits. . . Suivent une présentation des deux principales juridictions (les officialités épiscopales et le bailliage royal de Vermandois) et de leurs rivalités exacerbées, dont le sceau est l'outil, voire l'arme. Enfin le monde des petits sigillants, requis pour des arbitrages, l' administration royale ou communale, révèle des usages spécifiques où le service des Grands permet d'asseoir la valeur authentique d'un sceau théoriquement privé.
Auteur
SIMONET, Caroline
Année
2008
Type
Thèse
Mot-clé
Soissons (Aisne)
Laon (Aisne)
Villes - Villages
Évêques - Épiscopat
Sigillographie - Sceaux
Pouvoir politique
Seigneurs - Seigneuries
Abbés - Abesses
Officialités
Baillis - Baillages
Vermandois (Aisne)
XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe
Laon (Aisne)
Villes - Villages
Évêques - Épiscopat
Sigillographie - Sceaux
Pouvoir politique
Seigneurs - Seigneuries
Abbés - Abesses
Officialités
Baillis - Baillages
Vermandois (Aisne)
XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe