La famille à l'épreuve de la violence : la criminalité familiale entre 1811 et 1940. L'exemple de l'Ille-et-Vilaine. [Thèse].
Item
Titre
La famille à l'épreuve de la violence : la criminalité familiale entre 1811 et 1940. L'exemple de l'Ille-et-Vilaine. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du Droit, Rennes I, 2000]
Résumé de la thèse :
La famille qui devrait être un lieu d'affection, d'unité et de protection est le premier foyer de la violence : celle-ci y est plus forte qu'en tout autre milieu - malgré cela, le crime familial est le plus mal connu, le moins étudié. C'est cette lacune que l'auteur a voulu combler. Il s'est appuyé sur le dépouillement des dossiers d'instruction et des arrêts de la cour d'assises de Rennes. Sa recherche ne s'est pas limitée aux six crimes familiaux prévus expressément par le Code pénal (bigamie, parricide, coups et blessures à ascendant, attentat à la pudeur sans violence commis sur un mineur par un de ses ascendants, infanticide et avortement) mais s'est étendue à tous les crimes contre les personnes dans lesquels le lien familial apparaît. Il a ainsi découvert 850 procès criminels mettant en cause 942 accusés lies à leur victime par un lien familial. Ainsi, au cours des pages, l'auteur présente des analyses juridiques approfondies sur l'évolution des lois intervenant en la matière, sur la jurisprudence de la Cour de cassation, sur celle de la cour d'assises et sur la doctrine. Il propose également une étude criminologique des faits jugés. De plus, il détaille la répression et les peines prononcées par la cour d'assises d'Ille- et-Vilaine ce qui le conduit à mettre en exergue les causes à l'origine du choix de la quotité de la peine au travers d'un examen des questions posées au jury, des réponses de ce dernier et de l'utilisation des circonstances atténuantes. Ce travail qui peut sembler être uniquement juridique et criminologique est, en fait, bien plus large. Il s'intéresse à l'histoire des mœurs et à la sociologie ; il permet de proposer des éléments de réponse à plusieurs questions : - qu'est-ce que la famille au XIXe et au début du XXe siècle ? - quel est le poids de cette institution sur l'individu et le rôle de l'individu en son sein ? - quelles sont les relations pécuniaires à l'intérieur du groupe familial et leurs conséquences ? L'alcoolisme, réputé si fréquent en Bretagne, apparaît-il ici ? Et si oui, quel est son impact dans la famille ? Quelles sont les conditions de vie économiques, professionnelles et morales de l'époque ? Les évolutions législatives, jurisprudentielles ainsi que les variations de la répression traduisent-elles une remise en cause de la famille traditionnelle ?
[Thèse de doctorat, Histoire du Droit, Rennes I, 2000]
Résumé de la thèse :
La famille qui devrait être un lieu d'affection, d'unité et de protection est le premier foyer de la violence : celle-ci y est plus forte qu'en tout autre milieu - malgré cela, le crime familial est le plus mal connu, le moins étudié. C'est cette lacune que l'auteur a voulu combler. Il s'est appuyé sur le dépouillement des dossiers d'instruction et des arrêts de la cour d'assises de Rennes. Sa recherche ne s'est pas limitée aux six crimes familiaux prévus expressément par le Code pénal (bigamie, parricide, coups et blessures à ascendant, attentat à la pudeur sans violence commis sur un mineur par un de ses ascendants, infanticide et avortement) mais s'est étendue à tous les crimes contre les personnes dans lesquels le lien familial apparaît. Il a ainsi découvert 850 procès criminels mettant en cause 942 accusés lies à leur victime par un lien familial. Ainsi, au cours des pages, l'auteur présente des analyses juridiques approfondies sur l'évolution des lois intervenant en la matière, sur la jurisprudence de la Cour de cassation, sur celle de la cour d'assises et sur la doctrine. Il propose également une étude criminologique des faits jugés. De plus, il détaille la répression et les peines prononcées par la cour d'assises d'Ille- et-Vilaine ce qui le conduit à mettre en exergue les causes à l'origine du choix de la quotité de la peine au travers d'un examen des questions posées au jury, des réponses de ce dernier et de l'utilisation des circonstances atténuantes. Ce travail qui peut sembler être uniquement juridique et criminologique est, en fait, bien plus large. Il s'intéresse à l'histoire des mœurs et à la sociologie ; il permet de proposer des éléments de réponse à plusieurs questions : - qu'est-ce que la famille au XIXe et au début du XXe siècle ? - quel est le poids de cette institution sur l'individu et le rôle de l'individu en son sein ? - quelles sont les relations pécuniaires à l'intérieur du groupe familial et leurs conséquences ? L'alcoolisme, réputé si fréquent en Bretagne, apparaît-il ici ? Et si oui, quel est son impact dans la famille ? Quelles sont les conditions de vie économiques, professionnelles et morales de l'époque ? Les évolutions législatives, jurisprudentielles ainsi que les variations de la répression traduisent-elles une remise en cause de la famille traditionnelle ?
Auteur
TAUZIN, Laurence
Année
2000
Type
Thèse
Pages
528 p.
Mot-clé
Histoire de la justice
Histoire de la famille
Violences familiales
Ille-et-Vilaine (département)
Bretagne
Cours d'assises
XIXe, XXe
Histoire de la famille
Violences familiales
Ille-et-Vilaine (département)
Bretagne
Cours d'assises
XIXe, XXe