Signes, mémoire et institutions : recherches d'histoire médiévale. [Rituels, sceaux, histoire bourguignonne des Xe-XIIe siècle]. [Thèse].
Item
Titre
Signes, mémoire et institutions : recherches d'histoire médiévale. [Rituels, sceaux, histoire bourguignonne des Xe-XIIe siècle]. [Thèse].
Thèse de doctorat d'État sur travaux, Histoire du droit, Paris X-Nanterre, 1993, [3 volumes].
Résumé de la thèse :
Par différentes études, l'auteur illustre la problématique des signes dans l'histoire juridique, institutionnelle et sociale du Moyen Âge. Dans ce vaste champ, l'attention est d'abord portée sur les rites de serment comme formalisme juridique. Face aux traditions antiques ou germaniques, l'Église et la législation carolingienne opèrent de profondes mutations. Après une synthèse sur le Haut Moyen Âge, sont spécialement étudiés les serments par les armes et le serment de Harold dans la tapisserie de Bayeux. Dix études sont ensuite consacrées au sceau médiéval. Sa diffusion en France, au XIIe siècle, montre combien son usage répond au succès croissant de la preuve écrite. Son iconographie en fait un signe d'identité où s'exprime une riche emblématique au profit des individus, lignages, communautés, autorités politiques et administratives. L'auteur plaide pour un élargissement des perspectives et des sources de la sigillographie: les recherches juridiques, diplomatiques, iconographiques sont complémentaires, et l'usage du sceau doit être replacé dans l'ensemble de la civilisation médiévale. Enfin, l'auteur édite, traduit et étudie la "Vie de Garnier, prévôt de S. Étienne de Dijon", mort en 1053. Composé vers 1160-70, ce texte est capital pour l'histoire de Dijon et des rapports entre rois de France, ducs de Bourgogne et évêques de Langres. Véritable panégyrique, la "Vie de Garnier" représente le prévôt comme un grand bâtisseur et un héritier moral des droits épiscopaux à Dijon. La mémoire de Garnier devient un emblème soutenant les prétentions des chanoines dijonnais face au renforcement de l'autorité ducale.
Thèse de doctorat d'État sur travaux, Histoire du droit, Paris X-Nanterre, 1993, [3 volumes].
Résumé de la thèse :
Par différentes études, l'auteur illustre la problématique des signes dans l'histoire juridique, institutionnelle et sociale du Moyen Âge. Dans ce vaste champ, l'attention est d'abord portée sur les rites de serment comme formalisme juridique. Face aux traditions antiques ou germaniques, l'Église et la législation carolingienne opèrent de profondes mutations. Après une synthèse sur le Haut Moyen Âge, sont spécialement étudiés les serments par les armes et le serment de Harold dans la tapisserie de Bayeux. Dix études sont ensuite consacrées au sceau médiéval. Sa diffusion en France, au XIIe siècle, montre combien son usage répond au succès croissant de la preuve écrite. Son iconographie en fait un signe d'identité où s'exprime une riche emblématique au profit des individus, lignages, communautés, autorités politiques et administratives. L'auteur plaide pour un élargissement des perspectives et des sources de la sigillographie: les recherches juridiques, diplomatiques, iconographiques sont complémentaires, et l'usage du sceau doit être replacé dans l'ensemble de la civilisation médiévale. Enfin, l'auteur édite, traduit et étudie la "Vie de Garnier, prévôt de S. Étienne de Dijon", mort en 1053. Composé vers 1160-70, ce texte est capital pour l'histoire de Dijon et des rapports entre rois de France, ducs de Bourgogne et évêques de Langres. Véritable panégyrique, la "Vie de Garnier" représente le prévôt comme un grand bâtisseur et un héritier moral des droits épiscopaux à Dijon. La mémoire de Garnier devient un emblème soutenant les prétentions des chanoines dijonnais face au renforcement de l'autorité ducale.
Auteur
CHASSEL, Jean-Luc
Mot-clé
Rites - Rituels
Serments
Sigillographie
Prévôts - Prévôtés
Dijon (Côte-d'Or)
Bourgogne
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Sigillographie
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Dijon (Côte-d'Or)
Bourgogne