Les "prêtres filleuls" dans le diocèse de Limoges du XIIIe siècle à la Révolution. L'exemple des communautés marchoises. [Haute-Vienne, Limousin, Marche]. [Thèse].
Contenu
Titre
Les "prêtres filleuls" dans le diocèse de Limoges du XIIIe siècle à la Révolution. L'exemple des communautés marchoises. [Haute-Vienne, Limousin, Marche]. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1984].
Introduction de la thèse :
Les communautés de « prêtres filleuls » réunissaient des ecclésiastiques que peuvent aussi désigner les dénominations de « prêtres obituaires » ou « communalistes » et que les fidèles chargeaient de célébrer des messes, le plus souvent pour les défunts. Nombre d’entre elles ont été signalées dans divers diocèses de France, particulièrement dans le Massif Central et dans l’Est, sans toutefois donner lieu à une étude approfondie, ni à l’échelle du royaume, ni même dans le cadre d’un diocèse. Dans le cas du diocèse de Limoges, on est de prime abord intrigué par la curieuse répartition des communautés, dont les deux tiers sont localisées dans l’actuel département de la Creuse, avec une densité variable selon les régions considérées. L’analyse de l’exemple creusois répond à un double objectif : expliquer les raisons de l’existence et du développement de cette institution dans certains diocèses, évaluer son poids spirituel, économique et social à travers six siècles d’existence.
Il convient de rappeler, en préalable, qu’à la fin du Moyen Âge, la population du Limousin est nombreuse et dispersée entre les « villages » qui se répartissent sur le territoire de chaque paroisse, dans une région où les monastères étaient rares et dont les ordres mendiants étaient absents.
[Thèse de l'École des chartes, 1984].
Introduction de la thèse :
Les communautés de « prêtres filleuls » réunissaient des ecclésiastiques que peuvent aussi désigner les dénominations de « prêtres obituaires » ou « communalistes » et que les fidèles chargeaient de célébrer des messes, le plus souvent pour les défunts. Nombre d’entre elles ont été signalées dans divers diocèses de France, particulièrement dans le Massif Central et dans l’Est, sans toutefois donner lieu à une étude approfondie, ni à l’échelle du royaume, ni même dans le cadre d’un diocèse. Dans le cas du diocèse de Limoges, on est de prime abord intrigué par la curieuse répartition des communautés, dont les deux tiers sont localisées dans l’actuel département de la Creuse, avec une densité variable selon les régions considérées. L’analyse de l’exemple creusois répond à un double objectif : expliquer les raisons de l’existence et du développement de cette institution dans certains diocèses, évaluer son poids spirituel, économique et social à travers six siècles d’existence.
Il convient de rappeler, en préalable, qu’à la fin du Moyen Âge, la population du Limousin est nombreuse et dispersée entre les « villages » qui se répartissent sur le territoire de chaque paroisse, dans une région où les monastères étaient rares et dont les ordres mendiants étaient absents.
Auteur
JEUNIAUX, Pascale
Année
1984
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
1984, p. 65-76
Mot-clé
Communautés de prêtres
Prêtres filleuls - Prêtres obituaires - Prêtres communalistes
Diocèses
Limoges (Haute-Vienne)
Villes - Villages
Limousin
Marche
Histoire ecclésiastique
XIIIe, XIVe, XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe
Prêtres filleuls - Prêtres obituaires - Prêtres communalistes
Diocèses
Limoges (Haute-Vienne)
Villes - Villages
Limousin
Marche
Histoire ecclésiastique
XIIIe, XIVe, XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe