Évolution des structures administratives, économique et sociales de la viguerie de Nice à travers les enquêtes générales de Charles Ier d’Anjou (1252), Charles II (1298) et Léopard de Fulginet (1333). [Alpes-Maritimes].
Contenu
Titre
Évolution des structures administratives, économique et sociales de la viguerie de Nice à travers les enquêtes générales de Charles Ier d’Anjou (1252), Charles II (1298) et Léopard de Fulginet (1333). [Alpes-Maritimes].
[Thèse de l'École des chartes, 1980].
Introduction de la thèse :
Hormis l’ouvrage déjà ancien (1898) du comte Eugène Caïs de Pierlas, <i>La ville de Nice durant le premier siècle de la domination des princes de Savoie</i<, on ne peut guère citer d’études sur la région niçoise au bas Moyen Age : la dispersion des sources et leur apparente pauvreté sont sans doute la cause de ce manque d’intérêt des historiens.
Nous avons cependant tenté de les exploiter au mieux en limitant notre champ de recherches à la viguerie de Nice <i>stricto sensu</i>, région couvrant environ 360 km2, qui présente une réelle unité géographique : elle appartient tout entière à la zone des Préalpes de Nice et se confond presque avec le bassin des Paillons.
Telle qu’elle apparaît constituée au début du XIVe siècle, cette circonscription administrative résulte des démembrements successifs de la baillie de Fréjus-Outre-Siagne confiée par Raimond-Bérenger V à Romée de Villeneuve. Dès avant 1249, une baillie (puis viguerie) de Nice-Grasse se détache de la basse Provence centrale ; aux alentours de 1260, une viguerie de Grasse est désormais totalement distincte de celle de Nice. Puis une refonte administrative suivit les conflits armés qui marquèrent la fin du règne de Charles d’Anjou : les baillies du Val de Lantosque et du comté de Vintimille furent soustraites à l’autorité du viguier de Nice entre 1290 et 1297 et réunies pour constituer une sorte de marche-frontière.
[Thèse de l'École des chartes, 1980].
Introduction de la thèse :
Hormis l’ouvrage déjà ancien (1898) du comte Eugène Caïs de Pierlas, <i>La ville de Nice durant le premier siècle de la domination des princes de Savoie</i<, on ne peut guère citer d’études sur la région niçoise au bas Moyen Age : la dispersion des sources et leur apparente pauvreté sont sans doute la cause de ce manque d’intérêt des historiens.
Nous avons cependant tenté de les exploiter au mieux en limitant notre champ de recherches à la viguerie de Nice <i>stricto sensu</i>, région couvrant environ 360 km2, qui présente une réelle unité géographique : elle appartient tout entière à la zone des Préalpes de Nice et se confond presque avec le bassin des Paillons.
Telle qu’elle apparaît constituée au début du XIVe siècle, cette circonscription administrative résulte des démembrements successifs de la baillie de Fréjus-Outre-Siagne confiée par Raimond-Bérenger V à Romée de Villeneuve. Dès avant 1249, une baillie (puis viguerie) de Nice-Grasse se détache de la basse Provence centrale ; aux alentours de 1260, une viguerie de Grasse est désormais totalement distincte de celle de Nice. Puis une refonte administrative suivit les conflits armés qui marquèrent la fin du règne de Charles d’Anjou : les baillies du Val de Lantosque et du comté de Vintimille furent soustraites à l’autorité du viguier de Nice entre 1290 et 1297 et réunies pour constituer une sorte de marche-frontière.
Auteur
VENTURINI, Alain
Année
1980
Type
Thèse
Lieu
Archives nationales : AB XXVIII 727
Titre du périodique
Numéro
1980, p. 157-163
Mot-clé
Viguiers - Vigueries
Nice (Alpes-Maritimes)
Villes - Villages
Histoire de l'administration
Histoire économique
Histoire sociale
Comté de Nice
Enquêtes et mémoires
Charles Ier d’Anjou
Charles II d'Anjou
Léopard de Fulginet
XIIIe, XIVe
Nice (Alpes-Maritimes)
Villes - Villages
Histoire de l'administration
Histoire économique
Histoire sociale
Comté de Nice
Enquêtes et mémoires
Charles Ier d’Anjou
Charles II d'Anjou
Léopard de Fulginet
XIIIe, XIVe