Les premières chartes de l'abbaye de Silly-en-Gouffern (Orne), 1150-1250. [Thèse].
Contenu
Titre
Les premières chartes de l'abbaye de Silly-en-Gouffern (Orne), 1150-1250. [Thèse].
[Thèse de l'École des Chartes, 1973].
Introduction de la thèse :
Sources concernant l’abbaye de Silly. – On trouve la presque totalité des documents concernant l’abbaye aux Archives départementales de l’Orne, dans la série H, sous les cotes H 1044 à 1825. C’est un fonds important qui renferme de nombreuses chartes originales des XIIe et XIIIe siècles, objet de notre édition. H contient aussi plusieurs inventaires des titres de l’abbaye, un obituaire des XIVe-XVIe siècles et surtout plusieurs séries continues de registres : ceux des recettes du bailli de Silly, des emploites et des comptes de l’office de pitance et des gages-plèges de la seigneurie de Silly. Ces registres sont conservés pour une période allant du XVe au XVIIIe siècle.
Quelques chartes isolées ont été déposées aux Archives départementales du Calvados (cotes H 7723 à 7726).
Enfin, il existe à la Bibliothèque nationale un cartulaire du XVIIIe siècle (ms. lat. 11059).
Fondation de l’abbaye. – L’abbaye Notre-Dame de Silly-en-Gouffern était une abbaye de prémontrés, située dans une clairière de la forêt de Gouffern, dans le doyenné d’Exmes, au diocèse de Sées. Elle fut fondée au milieu du XIIe siècle par Drogon, chevalier de la cour de l’impératrice Mathilde qui se fit chanoine à Silly. Mathilde, puis son fils Henri II, roi d’Angleterre, ont contribué à l’établissement de l’abbaye en la dotant d’un patrimoine qui lui permît de vivre.
Les années couvertes par notre édition (1150-1250) sont peu fertiles en événements et les documents que nous possédons à ce sujet ne nous permettent pas de connaître bien la vie des chanoines pendant cette période. Ceux-ci semblent se situer en marge des grands courants intellectuels et se soucier surtout de se constituer un temporel qui fera de Silly, quelques siècles plus tard, une des abbayes les plus riches de la région.
Aujourd’hui, elle a disparu ; supprimée à la Révolution, elle a vu ses bâtiments détruits au cours du XIXe siècle et il ne reste plus que l’église abbatiale, qui est l’église paroissiale de Silly-en-Gouffern.
[Thèse de l'École des Chartes, 1973].
Introduction de la thèse :
Sources concernant l’abbaye de Silly. – On trouve la presque totalité des documents concernant l’abbaye aux Archives départementales de l’Orne, dans la série H, sous les cotes H 1044 à 1825. C’est un fonds important qui renferme de nombreuses chartes originales des XIIe et XIIIe siècles, objet de notre édition. H contient aussi plusieurs inventaires des titres de l’abbaye, un obituaire des XIVe-XVIe siècles et surtout plusieurs séries continues de registres : ceux des recettes du bailli de Silly, des emploites et des comptes de l’office de pitance et des gages-plèges de la seigneurie de Silly. Ces registres sont conservés pour une période allant du XVe au XVIIIe siècle.
Quelques chartes isolées ont été déposées aux Archives départementales du Calvados (cotes H 7723 à 7726).
Enfin, il existe à la Bibliothèque nationale un cartulaire du XVIIIe siècle (ms. lat. 11059).
Fondation de l’abbaye. – L’abbaye Notre-Dame de Silly-en-Gouffern était une abbaye de prémontrés, située dans une clairière de la forêt de Gouffern, dans le doyenné d’Exmes, au diocèse de Sées. Elle fut fondée au milieu du XIIe siècle par Drogon, chevalier de la cour de l’impératrice Mathilde qui se fit chanoine à Silly. Mathilde, puis son fils Henri II, roi d’Angleterre, ont contribué à l’établissement de l’abbaye en la dotant d’un patrimoine qui lui permît de vivre.
Les années couvertes par notre édition (1150-1250) sont peu fertiles en événements et les documents que nous possédons à ce sujet ne nous permettent pas de connaître bien la vie des chanoines pendant cette période. Ceux-ci semblent se situer en marge des grands courants intellectuels et se soucier surtout de se constituer un temporel qui fera de Silly, quelques siècles plus tard, une des abbayes les plus riches de la région.
Aujourd’hui, elle a disparu ; supprimée à la Révolution, elle a vu ses bâtiments détruits au cours du XIXe siècle et il ne reste plus que l’église abbatiale, qui est l’église paroissiale de Silly-en-Gouffern.
Edition
Thèse de l'École des Chartes, 1973.
Auteur
TALABARDON, Catherine
Année
1973
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1973, p. 171-174
Mot-clé
Chartriers - Chartes - Cartulaires
Abbayes
Silly-en-Gouffern (Orne)
Villes - Villages
Prémontrés
Perche
Normandie
Chanoines réguliers
XIIe, XIIIe
Abbayes
Silly-en-Gouffern (Orne)
Villes - Villages
Prémontrés
Perche
Normandie
Chanoines réguliers
XIIe, XIIIe