La vicomté de Turenne à la fin du XVe siècle : essai d'histoire économique. [Corrèze]. [Thèse].
Contenu
Titre
La vicomté de Turenne à la fin du XVe siècle : essai d'histoire économique. [Corrèze]. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1971].
Introduction de la thèse :
Le choix de ce sujet a été déterminé par la présence aux Archives nationales du fonds d’archives de la maison de Bouillon, dans la série R2, et par l’existence de nombreux registres de titres domaniaux relatifs à la vicomté de Turenne dans la série Q1. Le duc de Bouillon, Charles-Godefroi de la Tour avait, en effet, vendu la vicomté de Turenne au roi de France en 1738 pour la somme de 4 200 000 livres, car il était couvert de dettes dont les États de la vicomté ne voulaient pas assurer le paiement.
Nous avons choisi d’étudier la vicomté à la fin du XVe siècle, car il nous a paru intéressant de voir comment un grand féodal, à la tête d’une seigneurie importante, avait fait face aux problèmes de la reconstruction après la guerre de Cent ans. C’est, en effet, une époque où les tenanciers obtiennent partout des conditions meilleures de leur seigneur, mais aussi où les droits seigneuriaux sont parfois vigoureusement défendus.
La vicomté, qui possédait le privilège très particulier d’être théoriquement exempte de toutes tailles ou aides royales et de ne payer que des impôts votés et répartis par ses propres États, a-t-elle eu une évolution économique différente de celle que l’on a pu observer dans d’autres provinces du royaume ? Les vicomtes ont-ils joué un rôle dans la reconstruction agricole ? Tels sont les problèmes que nous allons essayer d’examiner.
[Thèse de l'École des chartes, 1971].
Introduction de la thèse :
Le choix de ce sujet a été déterminé par la présence aux Archives nationales du fonds d’archives de la maison de Bouillon, dans la série R2, et par l’existence de nombreux registres de titres domaniaux relatifs à la vicomté de Turenne dans la série Q1. Le duc de Bouillon, Charles-Godefroi de la Tour avait, en effet, vendu la vicomté de Turenne au roi de France en 1738 pour la somme de 4 200 000 livres, car il était couvert de dettes dont les États de la vicomté ne voulaient pas assurer le paiement.
Nous avons choisi d’étudier la vicomté à la fin du XVe siècle, car il nous a paru intéressant de voir comment un grand féodal, à la tête d’une seigneurie importante, avait fait face aux problèmes de la reconstruction après la guerre de Cent ans. C’est, en effet, une époque où les tenanciers obtiennent partout des conditions meilleures de leur seigneur, mais aussi où les droits seigneuriaux sont parfois vigoureusement défendus.
La vicomté, qui possédait le privilège très particulier d’être théoriquement exempte de toutes tailles ou aides royales et de ne payer que des impôts votés et répartis par ses propres États, a-t-elle eu une évolution économique différente de celle que l’on a pu observer dans d’autres provinces du royaume ? Les vicomtes ont-ils joué un rôle dans la reconstruction agricole ? Tels sont les problèmes que nous allons essayer d’examiner.
Auteur
OPPETIT-PERNE, Danielle
Année
1971
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1971, p. 137-147
Mot-clé
Vicomté de Turenne (Corrèze)
Principautés
Histoire économique
Limousin
Villes - Villages
Guerre de Cent ans
États de la Vicomté de Turenne
XVe
Principautés
Histoire économique
Limousin
Villes - Villages
Guerre de Cent ans
États de la Vicomté de Turenne
XVe