Édouard Laferrière, un juriste au service de la République.
Contenu
Titre
Édouard Laferrière, un juriste au service de la République.
Édouard Laferrière (1841-1901). Texte remanié d'une thèse soutenue en 1992 à Paris I.
Édouard Laferrière (1841-1901). Texte remanié d'une thèse soutenue en 1992 à Paris I.
Edition
Édouard Laferrière (1841-1901). Texte remanié d'une thèse soutenue en 1992 à Paris I.
Auteur
GONOD, Pascale
Résumé
Résumé de la thèse :
Édouard Laferrière (1841-1901), avocat et journaliste sous le Second Empire, appartient a cette géneration d'opposants républicains qui, puisant leur inspiration dans les idéaux de 1789 et la philosophie positiviste, rêvent d'une république qui soit une force de changement sans être source de bouleversement. Dès la proclamation de la République. Laferrière entre au service de l'État et fait carrière au sein du Conseil d'État; président de la section du contentieux après un bref passage a la direction générale de l'administration des cultes (1979), il en devient vice-président (1886). De cette expérience et d'un enseignement a la faculté de droit de Paris (1883), il tire son "<i>Traite de la juridiction administrative et des recours contentieux</i>" qui en fait le fondateur du droit administratif moderne. Clarifiant et systématisant les principes du contentieux administratif, il élabore un cadre d'analyse du droit administratif qui traduit les conditions de soumission de l'administration au droit; la spécificité de l'action administrative justifie la juridiction administrative dont la conception est rénovée afin de satisfaire aux garanties inhérentes a tout contrôle juridictionnel; celui-ci est provoque par les recours que Laferrière classifie en posant les bases d'une théorie du recours pour excès de pouvoir. La conciliation par la République des nécessites de l'action administrative et des exigences relatives a sa limitation témoigne de l'édification de l'état de droit, y participe l'action de l'administrateur; le vice président du Conseil d'État contribue a inscrire cette institution impériale dans la République en renforçant son indépendance et en garantissant l'équilibre de ses fonctions. Nommé gouverneur général de l'Algérie lors d'une insurrection (1898), il s'appuie sur l'opinion pour rétablir l'ordre dans le respect du droit, promeut l'accession de la colonie a l'autonomie financière
Édouard Laferrière (1841-1901), avocat et journaliste sous le Second Empire, appartient a cette géneration d'opposants républicains qui, puisant leur inspiration dans les idéaux de 1789 et la philosophie positiviste, rêvent d'une république qui soit une force de changement sans être source de bouleversement. Dès la proclamation de la République. Laferrière entre au service de l'État et fait carrière au sein du Conseil d'État; président de la section du contentieux après un bref passage a la direction générale de l'administration des cultes (1979), il en devient vice-président (1886). De cette expérience et d'un enseignement a la faculté de droit de Paris (1883), il tire son "<i>Traite de la juridiction administrative et des recours contentieux</i>" qui en fait le fondateur du droit administratif moderne. Clarifiant et systématisant les principes du contentieux administratif, il élabore un cadre d'analyse du droit administratif qui traduit les conditions de soumission de l'administration au droit; la spécificité de l'action administrative justifie la juridiction administrative dont la conception est rénovée afin de satisfaire aux garanties inhérentes a tout contrôle juridictionnel; celui-ci est provoque par les recours que Laferrière classifie en posant les bases d'une théorie du recours pour excès de pouvoir. La conciliation par la République des nécessites de l'action administrative et des exigences relatives a sa limitation témoigne de l'édification de l'état de droit, y participe l'action de l'administrateur; le vice président du Conseil d'État contribue a inscrire cette institution impériale dans la République en renforçant son indépendance et en garantissant l'équilibre de ses fonctions. Nommé gouverneur général de l'Algérie lors d'une insurrection (1898), il s'appuie sur l'opinion pour rétablir l'ordre dans le respect du droit, promeut l'accession de la colonie a l'autonomie financière
Editeur
Paris, L.G.D.J. (Collection : <i>Thèses</i>, n° 190)
Année
1997
Type
Monographie
Pages
450 p.
Mot-clé
Edouard Laferrière
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Professeurs des facultés de droit
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Droit administratif
Histoire du droit administratif
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Recours pour excès de pouvoir
Gouverneurs des colonies
Algérie (Territoire français)
Université d'Alger
XIXe
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