Pauvreté et assistance à Dijon aux XVe et XVIe siècles.
Contenu
Titre
Pauvreté et assistance à Dijon aux XVe et XVIe siècles.
Auteur
VIAUX, Dominique
Résumé
Résumé :
On sait, depuis les études de certains historiens et de B. Geremek en particulier, que, à la charnière des XVe et XVIe siècles, se produit une mutation dans la manière dont sont traités les pauvres des villes. Dijon n'échappe pas à ce mouvement général, d'autant que la conjoncture économique du XVIe siècle est très défavorable (peste et famine à répétition). Il est, bien entendu, malaisé de déterminer qui sont les "pauvres" dont parlent les textes (victimes de la peste, ou de la famine, malades, assistés, mendiants). Vis-à-vis de ces gens, les échevins prennent des mesures de circonstance, et tâtonnent dans la prise en compte du phénomène général de l'indigence jusqu'en 1530. À cette date, se fait jour une volonté plus cohérente : l'hôpital général passe entre les mains de la municipalité qui en fait un instrument de la police de pauvres ; un règlement est arrêté en 1557. Ceux qui ont droit à l'assistance, parce qu'il ne peuvent gagner leur vie sont enfermés à l'hôpital ; les autres, mendiants, valides, vagabonds, sont bannis ou soumis au travail, et ceci s'accompagne d'une pénalisation de la pauvreté. La concentration des moyens d'action pour résoudre le problème de la pauvreté est restée incomplète à Dijon avant 1560.
On sait, depuis les études de certains historiens et de B. Geremek en particulier, que, à la charnière des XVe et XVIe siècles, se produit une mutation dans la manière dont sont traités les pauvres des villes. Dijon n'échappe pas à ce mouvement général, d'autant que la conjoncture économique du XVIe siècle est très défavorable (peste et famine à répétition). Il est, bien entendu, malaisé de déterminer qui sont les "pauvres" dont parlent les textes (victimes de la peste, ou de la famine, malades, assistés, mendiants). Vis-à-vis de ces gens, les échevins prennent des mesures de circonstance, et tâtonnent dans la prise en compte du phénomène général de l'indigence jusqu'en 1530. À cette date, se fait jour une volonté plus cohérente : l'hôpital général passe entre les mains de la municipalité qui en fait un instrument de la police de pauvres ; un règlement est arrêté en 1557. Ceux qui ont droit à l'assistance, parce qu'il ne peuvent gagner leur vie sont enfermés à l'hôpital ; les autres, mendiants, valides, vagabonds, sont bannis ou soumis au travail, et ceci s'accompagne d'une pénalisation de la pauvreté. La concentration des moyens d'action pour résoudre le problème de la pauvreté est restée incomplète à Dijon avant 1560.
Année
1990
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
M.S.H.D.B.
Numéro
1990, tome 47, p. 131-146
Mot-clé
Pauvres - Pauvreté
Assistance privée
Assistance publique
Dijon (Côte-d'Or)
Villes - Villages
Bourgogne
XVe, XVIe
Administration communale et municipale
Hôpitaux - Hospices
Assistance privée
Assistance publique
Dijon (Côte-d'Or)
Villes - Villages
Bourgogne
XVe, XVIe
Administration communale et municipale
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