La justice an l'An Mil.
Contenu
Titre
La justice an l'An Mil.
Edition
Réunit les actes du Colloque tenu à Paris, en Grand chambre de la Cour de Cassation, le 12 mai 2000, complétés par une série d'études et de documents sur le sujet.
Auteur
Association française pour l'histoire de la justice,
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Pourquoi traiter de la justice en l'an mil ? La préoccupation ne relève pas du souci exotique d'ouvrir une parenthèse anachronique que l'an deux mil a mise à la mode. Au moment où la justice contemporaine se préoccupe des rapports qu'elle entretient avec l'État, sur fond d'indépendance entre les pouvoirs, et de ses liens avec l'opinion, sur fond de débats avec les médias, il importe de remonter aux racines d'une histoire des fonctionnements judiciaires. Peu d'historiens s'y sont risqués. Il est vrai que la tâche est rude pour cet an mil pétri d'oralité. Les textes se dérobent et le droit y est traditionnellement décrit comme évanescent, tandis que pèse la main de Dieu. Est-ce pour autant le règne de l'injustice et du désordre ? On a pu longtemps le croire. Une lecture nouvelle des institutions, des ordalies et de la vengeance permet de poser le problème autrement. Décrire comment se nouent les liens entre le législateur, le juge, les parties adverses et le public revient à comprendre comment, dès cette époque, la justice s'est affirmée à la fois comme un idéal et comme un bricolage, comme un ordre transcendant et comme un besoin venu d'en bas, reconnu aux hommes libres
Pourquoi traiter de la justice en l'an mil ? La préoccupation ne relève pas du souci exotique d'ouvrir une parenthèse anachronique que l'an deux mil a mise à la mode. Au moment où la justice contemporaine se préoccupe des rapports qu'elle entretient avec l'État, sur fond d'indépendance entre les pouvoirs, et de ses liens avec l'opinion, sur fond de débats avec les médias, il importe de remonter aux racines d'une histoire des fonctionnements judiciaires. Peu d'historiens s'y sont risqués. Il est vrai que la tâche est rude pour cet an mil pétri d'oralité. Les textes se dérobent et le droit y est traditionnellement décrit comme évanescent, tandis que pèse la main de Dieu. Est-ce pour autant le règne de l'injustice et du désordre ? On a pu longtemps le croire. Une lecture nouvelle des institutions, des ordalies et de la vengeance permet de poser le problème autrement. Décrire comment se nouent les liens entre le législateur, le juge, les parties adverses et le public revient à comprendre comment, dès cette époque, la justice s'est affirmée à la fois comme un idéal et comme un bricolage, comme un ordre transcendant et comme un besoin venu d'en bas, reconnu aux hommes libres
Editeur
Paris, La Documentation française, (<i>collection Histoire de la justice n°15</i>).
Année
2003
Type
Recueil d'articles
Pages
304 p.
Mot-clé
Justice
Moyen âge
An mil
Xe, XIe
XIe
Justice royale
Justice ecclésiastique
Ordalies
Boni homines
Duel judiciaire
Moyen âge
An mil
Xe, XIe
XIe
Justice royale
Justice ecclésiastique
Ordalies
Boni homines
Duel judiciaire