Les gens de mer du département maritime de Vannes (fin XVIIe, fin XVIIIe siècles) : métiers, statut et identité. [Morbihan]. [Thèse].
Contenu
Titre
Les gens de mer du département maritime de Vannes (fin XVIIe, fin XVIIIe siècles) : métiers, statut et identité. [Morbihan]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2000].
Résumé de la thèse :
Cette étude porte sur l'impact des contraintes professionnelles et du statut des classes sur la vie des gens de mer du département maritime de Vannes (fin XVIIe-fin XVIIIe siècles). L'activité maritime recouvre ici trois secteurs : la pêche, dans les iles et quelques paroisses côtières, le cabotage autour du golfe du Morbihan et le long cours centre sur le port de Lorient. C'est cette dernière activité qui provoque le développement atypique du nombre des navigants. La mise en place du système des classes a fait des gens de mer une population étroitement surveillée. La servitude majeure est le service obligatoire sur les vaisseaux du roi, particulièrement contraignant et meurtrier en période de guerre. Cette pression du pouvoir royal, qui réquisitionne et réglemente, provoque de la part des gens de mer, des réactions multiformes de résistance. Plus violents dans le quartier de Lorient, ces refus prennent souvent le visage de la corruption et de l'évitement dans les zones de pêche et de cabotage. L'absence et le risque, inhérents à la profession sont accrus par les levées et se traduisent pour les marins et leurs familles par des perturbations plus ou moins conscientes de leur mode de vie. Les deux facteurs marquent nettement la démographie des gens de mer, en modelant les histoires familiales, mais surtout par les effets d'une mortalité redoutable. À l'absence des hommes, répond la présence des femmes qui occupent ici une place centrale tout à fait étonnante dans la structure d'Ancien Régime. Enfin, le fonctionnement de l'économie maritime et les conflits successifs précarisent considérablement ces populations. La grande pauvreté des pêcheurs et des matelots long-courriers expliquent sans doute en grande partie la similitudes des modes de vie entre terriens et marins. Les seuls marqueurs de l'identité spécifique des gens de mer tiennent dans un vestiaire légèrement différent et dans des pratiques religieuses liées à la conjuration du danger et aux risques de mort au loin.
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2000].
Résumé de la thèse :
Cette étude porte sur l'impact des contraintes professionnelles et du statut des classes sur la vie des gens de mer du département maritime de Vannes (fin XVIIe-fin XVIIIe siècles). L'activité maritime recouvre ici trois secteurs : la pêche, dans les iles et quelques paroisses côtières, le cabotage autour du golfe du Morbihan et le long cours centre sur le port de Lorient. C'est cette dernière activité qui provoque le développement atypique du nombre des navigants. La mise en place du système des classes a fait des gens de mer une population étroitement surveillée. La servitude majeure est le service obligatoire sur les vaisseaux du roi, particulièrement contraignant et meurtrier en période de guerre. Cette pression du pouvoir royal, qui réquisitionne et réglemente, provoque de la part des gens de mer, des réactions multiformes de résistance. Plus violents dans le quartier de Lorient, ces refus prennent souvent le visage de la corruption et de l'évitement dans les zones de pêche et de cabotage. L'absence et le risque, inhérents à la profession sont accrus par les levées et se traduisent pour les marins et leurs familles par des perturbations plus ou moins conscientes de leur mode de vie. Les deux facteurs marquent nettement la démographie des gens de mer, en modelant les histoires familiales, mais surtout par les effets d'une mortalité redoutable. À l'absence des hommes, répond la présence des femmes qui occupent ici une place centrale tout à fait étonnante dans la structure d'Ancien Régime. Enfin, le fonctionnement de l'économie maritime et les conflits successifs précarisent considérablement ces populations. La grande pauvreté des pêcheurs et des matelots long-courriers expliquent sans doute en grande partie la similitudes des modes de vie entre terriens et marins. Les seuls marqueurs de l'identité spécifique des gens de mer tiennent dans un vestiaire légèrement différent et dans des pratiques religieuses liées à la conjuration du danger et aux risques de mort au loin.
Edition
Thèse, Université de Paris I
Auteur
ZERATHE, Philippe
Editeur
A.N.R.T.
Année
2000
Type
Thèse
Pages
565 p.
Mot-clé
Administration de la Marine
Vannes (Morbihan)
Villes - villages
Gens de mer
Histoire sociale
Bretagne
Inscription maritime
Histoire économique
XVIIe, XVIIIe
Vannes (Morbihan)
Villes - villages
Gens de mer
Histoire sociale
Bretagne
Inscription maritime
Histoire économique
XVIIe, XVIIIe