Le sanglot judiciaire. La désacralisation de la justice (XVIIIe-XXe siècles).
Contenu
Titre
Le sanglot judiciaire. La désacralisation de la justice (XVIIIe-XXe siècles).
Actes du Séminaire de Royaumont 1993-1994.
Présentation de l'ouvrage :
A quel moment les hommes et les sociétés ont-ils décidé de renoncer à la vengeance privée, à l'arbitrage entre soi ou à la loi du plus fort pour faire appel à une institution chargée de régler les différends et de réguler les conflits ? Pourquoi ont-ils voulu la parer de toutes les caractéristiques de la sacralité ? D'autant que la justice n'est pas immobile. Elle connaît un phénomène de désacralisation, parfois lent, parfois rapide, suivi d'une phase de "resacralisation" qui ne parvient pourtant pas à reconquérir ce qui a été perdu. "<i>Le Sanglot judiciaire</i>", issu d'un travail collégial, propose aux lecteurs une analyse approfondie du processus de désacralisation. Il s'agit de comprendre comment, dans l'atelier de la monarchie ou dans la boutique de la République, se fabriquent des règles et des représentations, d'abord légitimées par la société judiciaire et partagées par les justiciables, puis décriées et contestées. Par-delà la diversité et la sensibilité des chercheurs, l'enquête menée sur la longue durée permet de s'interroger sur la "crise" de la justice contemporaine. Elle s'attache à suivre le processus de désenchantement qui se traduit au milieu du XVIIIe siècle, par l'extension du profane et par une perte de la sacralité. De 1789 à l'entre-deux-guerres, l'éclipse du sacré n'est ni totale, ni continue. La désacralisation de la justice apparaît pourtant comme un phénomène irrésistible. Le processus traduit le désarroi de la société judiciaire. Manifestement, un seuil est atteint à la charnière des XIXe et XXe siècles, ce qui correspond à l'émergence du social et à de nouvelles exigences relatives au jugement en équité.
Actes du Séminaire de Royaumont 1993-1994.
Présentation de l'ouvrage :
A quel moment les hommes et les sociétés ont-ils décidé de renoncer à la vengeance privée, à l'arbitrage entre soi ou à la loi du plus fort pour faire appel à une institution chargée de régler les différends et de réguler les conflits ? Pourquoi ont-ils voulu la parer de toutes les caractéristiques de la sacralité ? D'autant que la justice n'est pas immobile. Elle connaît un phénomène de désacralisation, parfois lent, parfois rapide, suivi d'une phase de "resacralisation" qui ne parvient pourtant pas à reconquérir ce qui a été perdu. "<i>Le Sanglot judiciaire</i>", issu d'un travail collégial, propose aux lecteurs une analyse approfondie du processus de désacralisation. Il s'agit de comprendre comment, dans l'atelier de la monarchie ou dans la boutique de la République, se fabriquent des règles et des représentations, d'abord légitimées par la société judiciaire et partagées par les justiciables, puis décriées et contestées. Par-delà la diversité et la sensibilité des chercheurs, l'enquête menée sur la longue durée permet de s'interroger sur la "crise" de la justice contemporaine. Elle s'attache à suivre le processus de désenchantement qui se traduit au milieu du XVIIIe siècle, par l'extension du profane et par une perte de la sacralité. De 1789 à l'entre-deux-guerres, l'éclipse du sacré n'est ni totale, ni continue. La désacralisation de la justice apparaît pourtant comme un phénomène irrésistible. Le processus traduit le désarroi de la société judiciaire. Manifestement, un seuil est atteint à la charnière des XIXe et XXe siècles, ce qui correspond à l'émergence du social et à de nouvelles exigences relatives au jugement en équité.
Auteur
CHAUVAUD, Frédéric (sous la dir. de)
Editeur
Crest, éd. Créaphis (Collection <i>Rencontres à Royaumont</i>)
Année
1999
Type
Recueil d'articles
Pages
240 p.
ISBN
9782907150965
Mot-clé
Désacralisation
Histoire de la Justice
Moyen Âge
Ancien Régime
Droit pénal
XVIIIe, XIXe, XXe
Histoire de la Justice
Moyen Âge
Ancien Régime
Droit pénal
XVIIIe, XIXe, XXe