La Ière République. 1792-1804 : de la chute de la monarchie au Consulat.

Titre

La Ière République. 1792-1804 : de la chute de la monarchie au Consulat.
4° de couverture :
Le 21 septembre 1792, la Convention décide que « la royauté est abolie en France ». Le lendemain, la même assemblée décrète qu'en ce jour débute « l'an I de la République française ». La Première République est née. Elle vivra - formellement - près de douze ans, jusqu'au 18 mai 1804. Ce jour-là, une nouvelle constitution est proclamée, qui confie le gouvernement de la République « à un Empereur qui prend le titre d'Empereur des Français ». Le Consulat, dernière étape de l'ère révolutionnaire, prend fin, et, avec lui, la République cesse en droit d'exister pour laisser place à une nouvelle expérience : l'Empire. Le long chemin chaotique qui mène la France vers la démocratie s'engage. Thierry Aprile n'écrit pas seulement l'histoire de la Révolution française, cet événement fondateur de notre histoire politique moderne. Il décrit une époque tourmentée et des épisodes tragiques, ceux qui, de Varennes et Valmy jusqu'à la construction consulaire, ont fondé la République. La Première République ne fut pas un régime de hasard ou de circonstance, coincé malencontreusement entre l'Ancien Régime et la geste napoléonienne. Certes, il y a les images de la Terreur et de la guillotine, la guerre civile, le martyre de la Vendée, les compromissions du Directoire. Mais il y a aussi le reste : un foisonnement d'événements qui vont lier la République, la patrie, la démocratie ; des institutions nouvelles, des idéaux et des symboles, et puis des hommes, prêts à mourir pour leurs idées de liberté, d'égalité et de fraternité. Aujourd'hui, la République est acceptée par tous et ne divise plus guère les Français. En revanche, la Nation, la souveraineté, la citoyenneté sont autant de notions dont le sens évolue. Quant à ses valeurs, elles n'ont jamais été autant discutées, voire oubliées ou ignorées. Pour comprendre ces évolutions et ces questions d'aujourd'hui, il n'est pas inutile de revenir aux sources, de remonter jusqu'aux racines de l'« exception française ».