Les mémoires des réfugiés espagnols à Rennes : dissensions, usages et transmissions. [Ille-et-Vilaine].
Contenu
Titre
Les mémoires des réfugiés espagnols à Rennes : dissensions, usages et transmissions. [Ille-et-Vilaine].
Mémoire de master, Histoire, Rennes 2 (2014).
Résumé du mémoire :
Au tournant du XXIe siècle, en France, les enfants de réfugiés espagnols s'emparent de la mémoire républicaine et lui confèrent une visibilité inédite. Leur combat contre l' « oubli » participe à la formation d'une identité collective de « fils de républicains ». Bien avant eux pourtant, dès la fin des années 1940, leurs parents, premiers architectes d'une mémoire plurielle et changeante, commémoraient déjà les événements fondateurs de leur histoire. Depuis 2001, un transfert générationnel s'opère à Rennes : Gabrielle Garcia, fille d'un réfugié espagnol de Saint-Malo, appuyée par le Centre Culturel Espagnol de Rennes, se convertit en entrepreneur de mémoire à l'échelle bretonne et mène à bien un projet de « récupération » de la mémoire républicaine qui fait écho au « mouvement de récupération de la mémoire historique » en plein essor en Espagne. Cette mémoire conquérante ne fait pas l'unanimité dans les rangs des enfants de réfugiés de la ville. Si presque tous les témoins interrogés se présentent comme « fils de républicain », chacun y apporte une définition propre dévoilant la fragilité de la construction d'une identité commune, qui peine à déboucher sur une mémoire collective tant les héritages restent puissants et conflictuels. Notre recherche se propose d'étudier l'évolution des mémoires républicaines à Rennes depuis la fin des années 1940 jusqu'à aujourd'hui en essayant de mettre à jour les inflexions subies et ce qu'elles dévoilent à la fois du rapport au passé et des enjeux du présent.
Mémoire de master, Histoire, Rennes 2 (2014).
Résumé du mémoire :
Au tournant du XXIe siècle, en France, les enfants de réfugiés espagnols s'emparent de la mémoire républicaine et lui confèrent une visibilité inédite. Leur combat contre l' « oubli » participe à la formation d'une identité collective de « fils de républicains ». Bien avant eux pourtant, dès la fin des années 1940, leurs parents, premiers architectes d'une mémoire plurielle et changeante, commémoraient déjà les événements fondateurs de leur histoire. Depuis 2001, un transfert générationnel s'opère à Rennes : Gabrielle Garcia, fille d'un réfugié espagnol de Saint-Malo, appuyée par le Centre Culturel Espagnol de Rennes, se convertit en entrepreneur de mémoire à l'échelle bretonne et mène à bien un projet de « récupération » de la mémoire républicaine qui fait écho au « mouvement de récupération de la mémoire historique » en plein essor en Espagne. Cette mémoire conquérante ne fait pas l'unanimité dans les rangs des enfants de réfugiés de la ville. Si presque tous les témoins interrogés se présentent comme « fils de républicain », chacun y apporte une définition propre dévoilant la fragilité de la construction d'une identité commune, qui peine à déboucher sur une mémoire collective tant les héritages restent puissants et conflictuels. Notre recherche se propose d'étudier l'évolution des mémoires républicaines à Rennes depuis la fin des années 1940 jusqu'à aujourd'hui en essayant de mettre à jour les inflexions subies et ce qu'elles dévoilent à la fois du rapport au passé et des enjeux du présent.
Edition
Bibliothèque François-Lebrun (Rennes 2) - MH 3361
Auteur
FABLET, Noémi
Année
2014
Type
Mémoire
Pages
2 volumes (211 et 171 p.)
Mot-clé
Espagne
Guerre civile espagnole (1936-1939)
Réfugiés politiques
Rennes (Ille-et-Vilaine)
Villes - Villages
Bretagne
Émigrés - Émigration
Mémoire collective
Guerre civile espagnole (1936-1939)
Réfugiés politiques
Rennes (Ille-et-Vilaine)
Villes - Villages
Bretagne
Émigrés - Émigration
Mémoire collective
URL
https://memhouest.nakalona.fr/items/show/31275