Les possessions et les prieurés de l’abbaye de Marmoutier, du Xe au XIIIe siècle. [Tours (Indre-et-Loire)]. [Thèse].
Contenu
Titre
Les possessions et les prieurés de l’abbaye de Marmoutier, du Xe au XIIIe siècle. [Tours (Indre-et-Loire)]. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1959].
Introduction de la thèse :
Fondé au IVe siècle par saint Martin, Marmoutier est un des plus anciens monastères d’Occident. La sainteté de son fondateur, qui n’avait d’abord cherché qu’un lieu de solitude pour se livrer à la prière et à la méditation, attira bientôt de nombreux disciples qui s’installèrent autour du saint dans des grottes creusées à même le roc. Le nombre croissant des moines – plus de cent au IXe siècle – exigea bientôt une organisation plus précise et l’adoption d’une règle. Les domaines, peu étendus à l’origine, s’augmentèrent progressivement. Ruiné et détruit par les invasions normandes en 853, le monastère fut l’objet d’une première restauration avec le concours de chanoines (<i>canonici</i>) qui l’occupèrent jusqu’en 982, date à laquelle le comte Eudes Ier de Blois y rétablit l’observance bénédictine en faisant appel à saint Mayeul et à treize religieux de Cluny. Mais Marmoutier garda son indépendance vis-à-vis de Cluny. C’est après cette restauration que fut peu à peu constitué, grâce à des restitutions, des dons et des achats, l’un des plus vastes patrimoines monastiques du Moyen Âge. Des moines furent chargés d’occuper et de mettre en valeur les possessions de l’abbaye. C’est ainsi que furent créés, aux XIe et XIIe siècles, des prieurés qui bénéficièrent d’une organisation méthodique de plus en plus poussée.
[Thèse de l'École des chartes, 1959].
Introduction de la thèse :
Fondé au IVe siècle par saint Martin, Marmoutier est un des plus anciens monastères d’Occident. La sainteté de son fondateur, qui n’avait d’abord cherché qu’un lieu de solitude pour se livrer à la prière et à la méditation, attira bientôt de nombreux disciples qui s’installèrent autour du saint dans des grottes creusées à même le roc. Le nombre croissant des moines – plus de cent au IXe siècle – exigea bientôt une organisation plus précise et l’adoption d’une règle. Les domaines, peu étendus à l’origine, s’augmentèrent progressivement. Ruiné et détruit par les invasions normandes en 853, le monastère fut l’objet d’une première restauration avec le concours de chanoines (<i>canonici</i>) qui l’occupèrent jusqu’en 982, date à laquelle le comte Eudes Ier de Blois y rétablit l’observance bénédictine en faisant appel à saint Mayeul et à treize religieux de Cluny. Mais Marmoutier garda son indépendance vis-à-vis de Cluny. C’est après cette restauration que fut peu à peu constitué, grâce à des restitutions, des dons et des achats, l’un des plus vastes patrimoines monastiques du Moyen Âge. Des moines furent chargés d’occuper et de mettre en valeur les possessions de l’abbaye. C’est ainsi que furent créés, aux XIe et XIIe siècles, des prieurés qui bénéficièrent d’une organisation méthodique de plus en plus poussée.
Auteur
GANTIER, Odile
Année
1959
Type
Thèse
Mot-clé
Abbaye de Marmoutier
Tours (Indre-et-Loire)
Villes - Villages
Prieurés
Touraine (Indre-et-Loire)
Xe, XIe, XIIe, XIIIe
Tours (Indre-et-Loire)
Villes - Villages
Prieurés
Touraine (Indre-et-Loire)
Xe, XIe, XIIe, XIIIe