Les officiers de justice au travail dans la sénéchaussée de Toulouse à la fin du Moyen Âge d’après les registres de la sénéchaussée « Exercer le fait de la justice ». [Thèse].
Contenu
Titre
Les officiers de justice au travail dans la sénéchaussée de Toulouse à la fin du Moyen Âge d’après les registres de la sénéchaussée
« Exercer le fait de la justice ». [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 2005].
Introduction de la thèse :
Le Toulousain des XIVe et XVe siècles constitue un cadre approprié pour l’étude de l’impact de la justice royale sur une région relativement éloignée des institutions centrales. L’exercice du fait de la justice comporte deux dimensions : la première est incarnée par le travail au jour le jour qu’accomplissent des officiers rompus à toutes les techniques qu’exigent une tâche dont la finalité est de réguler la société en transposant tout ce que cette dernière peut comporter de luttes et de tensions devant la cour d’un tribunal. L’ensemble de ces techniques, maîtrise du droit, de la procédure, des formes de validation de l’écrit, nécessite un apprentissage souvent long, plus ou moins onéreux, mais toujours dispensateur d’un certain prestige. C’est la deuxième dimension de cette tâche. Les officiers de justice de la sénéchaussée de Toulouse, du riche légiste au plus humble « artisan-sergent » en passant par le notaire aisé, sont des membres à part entière de la société toulousaine et au-delà, méridionale, qu’ils sont censés policer. C’est par leurs fonctions, par le service du roi qu’ils se définissent et que le regard d’autrui, par lequel se construit la <i>fama</i>, les définit. De la place des différents officiers au sein du champ judiciaire local dépendent à la fois le prestige et la richesse, d’où de multiples tensions qui n’affectent pas pour autant le cours d’une justice royale prisée et estimée par les Méridionaux.
« Exercer le fait de la justice ». [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 2005].
Introduction de la thèse :
Le Toulousain des XIVe et XVe siècles constitue un cadre approprié pour l’étude de l’impact de la justice royale sur une région relativement éloignée des institutions centrales. L’exercice du fait de la justice comporte deux dimensions : la première est incarnée par le travail au jour le jour qu’accomplissent des officiers rompus à toutes les techniques qu’exigent une tâche dont la finalité est de réguler la société en transposant tout ce que cette dernière peut comporter de luttes et de tensions devant la cour d’un tribunal. L’ensemble de ces techniques, maîtrise du droit, de la procédure, des formes de validation de l’écrit, nécessite un apprentissage souvent long, plus ou moins onéreux, mais toujours dispensateur d’un certain prestige. C’est la deuxième dimension de cette tâche. Les officiers de justice de la sénéchaussée de Toulouse, du riche légiste au plus humble « artisan-sergent » en passant par le notaire aisé, sont des membres à part entière de la société toulousaine et au-delà, méridionale, qu’ils sont censés policer. C’est par leurs fonctions, par le service du roi qu’ils se définissent et que le regard d’autrui, par lequel se construit la <i>fama</i>, les définit. De la place des différents officiers au sein du champ judiciaire local dépendent à la fois le prestige et la richesse, d’où de multiples tensions qui n’affectent pas pour autant le cours d’une justice royale prisée et estimée par les Méridionaux.
Auteur
BOBER, Benjamin
Année
2005
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire de la justice
Sénéchaussées
Toulouse (Haute-Garonne)
Villes - Villages
Toulousain (Haute-Garonne)
Officiers de justice
Auxiliaires de justice
Gens de justice
XIVe, XVe
Sénéchaussées
Toulouse (Haute-Garonne)
Villes - Villages
Toulousain (Haute-Garonne)
Officiers de justice
Auxiliaires de justice
Gens de justice
XIVe, XVe