Évêché et monastères dans le Gévaudan du haut Moyen Âge. [Lozère].
Contenu
Titre
Évêché et monastères dans le Gévaudan du haut Moyen Âge. [Lozère].
Résumé de l'article :
Un réexamen des sources disponibles pour le haut Moyen Âge en Gévaudan permet de s’interroger sur les conséquences territoriales de l’implantation du christianisme dans la cité des Gabales. La première est celle du transfert de la capitale de Javols, la cité antique, à Mende. Grâce aux sources hagiographiques notamment, on peut dater ce transfert entre la fin du VIe siècle et le VIIIe siècle, et rejeter un certain nombre d’hypothèses dont celle de la présence temporaire du siège de l’évêché du Gévaudan à Banassac. Le changement du centre de la cité des Gabales est en grande partie dû au culte du martyr saint Privat qui se concentre dans le vicus de Mende. À l’échelle du reste du diocèse, la fondation d’établissements monastiques est le signe le plus évident de la nouvelle organisation de l’espace. L’analyse des sources hagiographiques permet d’identifier ces monastères, tel celui de saint Hilaire, dans les gorges du Tarn, mais aussi de rejeter l’origine d’autres, tel celui de sainte Énimie, à plutôt mettre en relation avec le contexte de la Paix de Dieu. Ainsi, les sources nous montrent un espace en train de s’organiser, autour de nouveaux centres politiques et religieux qui donnent naissance au Gévaudan médiéval.
Résumé de l'article :
Un réexamen des sources disponibles pour le haut Moyen Âge en Gévaudan permet de s’interroger sur les conséquences territoriales de l’implantation du christianisme dans la cité des Gabales. La première est celle du transfert de la capitale de Javols, la cité antique, à Mende. Grâce aux sources hagiographiques notamment, on peut dater ce transfert entre la fin du VIe siècle et le VIIIe siècle, et rejeter un certain nombre d’hypothèses dont celle de la présence temporaire du siège de l’évêché du Gévaudan à Banassac. Le changement du centre de la cité des Gabales est en grande partie dû au culte du martyr saint Privat qui se concentre dans le vicus de Mende. À l’échelle du reste du diocèse, la fondation d’établissements monastiques est le signe le plus évident de la nouvelle organisation de l’espace. L’analyse des sources hagiographiques permet d’identifier ces monastères, tel celui de saint Hilaire, dans les gorges du Tarn, mais aussi de rejeter l’origine d’autres, tel celui de sainte Énimie, à plutôt mettre en relation avec le contexte de la Paix de Dieu. Ainsi, les sources nous montrent un espace en train de s’organiser, autour de nouveaux centres politiques et religieux qui donnent naissance au Gévaudan médiéval.
Auteur
DARNAS, Isabelle
PELOUX, Fernand
PELOUX, Fernand
Année
2010
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2010, tome 122, n° 271 (<i>Le Gévaudan au haut Moyen Âge</i>), p. 341-358
Mot-clé
Gévaudan (Lozère)
Évêchés
Monastères
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
Mende (Lozère)
Villes - Villages
Évêchés
Monastères
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
Mende (Lozère)
Villes - Villages
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2010.7328
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2010_num_122_271_7328
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2010_num_122_271_7328