L’introduction du français en domaine occitan (XVe-XVIIe siècle) : bilan provisoire et perspective de recherche.
Contenu
Titre
L’introduction du français en domaine occitan (XVe-XVIIe siècle) : bilan provisoire et perspective de recherche.
Résumé de l'article :
La thèse ancienne d’Auguste Brun sur l’introduction du français dans le Midi de la France (1923) mérite d’être réactualisée à la lumière de travaux entrepris depuis une trentaine d’années sur des périmètres plus réduits, en suivant l’étude exemplaire menée sur Bordeaux par Gilda Nacq (1979). En se concentrant sur l’écrit notarié et, à défaut, administratif au sens large, on peut mesurer avec plus de précision l’anticipation ou l’application tardive de l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539). Il convient en effet de distinguer deux types de phénomènes distincts : l’apparition du français qui peut se faire de façon précoce (au milieu du XVe siècle dans les centres urbains majeurs) et la disparition de l’occitan, qui intervient parfois de façon très tardive (au XVIIe siècle, dans certaines parties de la Provence, dans le Rouergue ou en Bigorre). Le passage au français peut être estimé en termes de décennie et il devrait être possible de documenter et, à terme, de cartographier de façon précise les changements sociolinguistiques à l’oeuvre dans cette partie du royaume de France entre le XVe et le XVIIe siècle.
Résumé de l'article :
La thèse ancienne d’Auguste Brun sur l’introduction du français dans le Midi de la France (1923) mérite d’être réactualisée à la lumière de travaux entrepris depuis une trentaine d’années sur des périmètres plus réduits, en suivant l’étude exemplaire menée sur Bordeaux par Gilda Nacq (1979). En se concentrant sur l’écrit notarié et, à défaut, administratif au sens large, on peut mesurer avec plus de précision l’anticipation ou l’application tardive de l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539). Il convient en effet de distinguer deux types de phénomènes distincts : l’apparition du français qui peut se faire de façon précoce (au milieu du XVe siècle dans les centres urbains majeurs) et la disparition de l’occitan, qui intervient parfois de façon très tardive (au XVIIe siècle, dans certaines parties de la Provence, dans le Rouergue ou en Bigorre). Le passage au français peut être estimé en termes de décennie et il devrait être possible de documenter et, à terme, de cartographier de façon précise les changements sociolinguistiques à l’oeuvre dans cette partie du royaume de France entre le XVe et le XVIIe siècle.
Auteur
COUROUAU, Jean-François
Année
2009
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2009, tome 121, n° 267 (<i>Les députés de Montpellier aux États de Languedoc</i>), p. 317-344
Mot-clé
Langue française
Occitanie
Langue occitane - Occitan
Notaires - Notariat
Ordonnance de Villers-Cotterêts (1539)
XVe, XVIe, XVIIe
Occitanie
Langue occitane - Occitan
Notaires - Notariat
Ordonnance de Villers-Cotterêts (1539)
XVe, XVIe, XVIIe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2009.7276
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2009_num_121_267_7276
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2009_num_121_267_7276