Le cimetière de Saint-Seurin de Bordeaux : mémoire et sacralisation de l’espace. (Gironde].
Contenu
Titre
Le cimetière de Saint-Seurin de Bordeaux : mémoire et sacralisation de l’espace. (Gironde].
Résumé de l'article :
À partir du milieu du XIIe siècle, le cimetière de Saint-Seurin est mentionné dans l’<i>Histoire du Pseudo Turpin</i> (livre IV du <i>Codex Calixtinus</i>) comme l’un des deux grands cimetières sacrés, avec celui des Alyscamps d’Arles. L’espace aurait été consacré par les sept évêques évangélisateurs de la Gaule et aurait accueilli les dépouilles de nombreux preux morts à Roncevaux. Nous avons choisi de présenter le dossier relatif à cet espace funéraire en utilisant les sources écrites archéologiques. Les récits des XIIe et XIIIe siècles cherchent à placer le cimetière dans des traditions anciennes : celle des origines apostoliques d’une part, et celle des temps carolingiens, d’autre part. La construction de cette mémoire passe probablement par une réinterprétation des vestiges matériels du cimetière (et notamment des nombreux sarcophages dont la typologie est variée) que nous présentons également d’une manière générale : topographie, présence d’une clôture, lieux de culte. Par ailleurs, l’affirmation de la sacralité du cimetière de Saint-Seurin renvoie à l’histoire de la communauté canoniale qui cherche, depuis la fin du XIe siècle, à s’affirmer face aux évêques de Bordeaux.
Résumé de l'article :
À partir du milieu du XIIe siècle, le cimetière de Saint-Seurin est mentionné dans l’<i>Histoire du Pseudo Turpin</i> (livre IV du <i>Codex Calixtinus</i>) comme l’un des deux grands cimetières sacrés, avec celui des Alyscamps d’Arles. L’espace aurait été consacré par les sept évêques évangélisateurs de la Gaule et aurait accueilli les dépouilles de nombreux preux morts à Roncevaux. Nous avons choisi de présenter le dossier relatif à cet espace funéraire en utilisant les sources écrites archéologiques. Les récits des XIIe et XIIIe siècles cherchent à placer le cimetière dans des traditions anciennes : celle des origines apostoliques d’une part, et celle des temps carolingiens, d’autre part. La construction de cette mémoire passe probablement par une réinterprétation des vestiges matériels du cimetière (et notamment des nombreux sarcophages dont la typologie est variée) que nous présentons également d’une manière générale : topographie, présence d’une clôture, lieux de culte. Par ailleurs, l’affirmation de la sacralité du cimetière de Saint-Seurin renvoie à l’histoire de la communauté canoniale qui cherche, depuis la fin du XIe siècle, à s’affirmer face aux évêques de Bordeaux.
Auteur
CARTRON, Isabelle
Année
2011
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2011, n° 46 <i>Lieux sacré et espace ecclésial (IXe-XVe siècle)</i>, p. 313-330
Mot-clé
Espaces sacrés - Lieux sacrés
Cimetières - Sépultures
Cimetière de Saint-Seurin
Bordeaux (Gironde)
Villes - Villages
Guyenne
Cimetières - Sépultures
Cimetière de Saint-Seurin
Bordeaux (Gironde)
Villes - Villages
Guyenne
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/cafan.2011.2116
www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_2011_act_46_1_2116
www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_2011_act_46_1_2116