Les Mendiants à Aix-en-Provence, XIIIe -XVe siècle. [Bouches-du-Rhône].
Contenu
Titre
Les Mendiants à Aix-en-Provence, XIIIe -XVe siècle. [Bouches-du-Rhône].
Résumé de l'article :
L’installation des Mendiants à Aix est tardive. Les Mineurs s’implantent avant 1245 mais les trois autres ordres ne s’établissent que dans les années 1270. Ils s’installent à la périphérie de la ville, mais la croissance urbaine absorbe vite leurs couvents dans l’élargissement de l’enceinte. À la suite des troubles du XIVe siècle, les couvents les plus éloignés, carmes, dominicaines et clarisses, se réinstallent en ville aux abords du palais comtal. Le nombre des religieux est plus modeste que ne le laisserait penser la place importante qu’ils occupent dans l’espace urbain. Une faible part des frères est originaire d’Aix. Les Aixoises sont un peu plus nombreuses parmi les religieuses. L’étude des testaments permet de mesurer le rayonnement des couvents. Si l’on examine les élections de sépulture, la place des frères ne cesse d’augmenter depuis le milieu du XIVe siècle ; vers 1450, ils recueillent autant d’élections que la cathédrale. La répartition des legs pies confirme cette analyse. Le milieu le plus proche des Mendiants comprend les artisans, les marchands, les notaires et les nobles. Il est plus difficile d’appréhender les formes d’action spirituelle des Mendiants, en particulier la prédication, mal documentée. Ils assurent l’enseignement de la théologie dans la nouvelle université d’Aix. Si les relations avec le pouvoir communal semblent bonnes, les rapports avec le chapitre demeurent tendus. Quelques indices témoignent de leur rayonnement dans les villages environnants.
Résumé de l'article :
L’installation des Mendiants à Aix est tardive. Les Mineurs s’implantent avant 1245 mais les trois autres ordres ne s’établissent que dans les années 1270. Ils s’installent à la périphérie de la ville, mais la croissance urbaine absorbe vite leurs couvents dans l’élargissement de l’enceinte. À la suite des troubles du XIVe siècle, les couvents les plus éloignés, carmes, dominicaines et clarisses, se réinstallent en ville aux abords du palais comtal. Le nombre des religieux est plus modeste que ne le laisserait penser la place importante qu’ils occupent dans l’espace urbain. Une faible part des frères est originaire d’Aix. Les Aixoises sont un peu plus nombreuses parmi les religieuses. L’étude des testaments permet de mesurer le rayonnement des couvents. Si l’on examine les élections de sépulture, la place des frères ne cesse d’augmenter depuis le milieu du XIVe siècle ; vers 1450, ils recueillent autant d’élections que la cathédrale. La répartition des legs pies confirme cette analyse. Le milieu le plus proche des Mendiants comprend les artisans, les marchands, les notaires et les nobles. Il est plus difficile d’appréhender les formes d’action spirituelle des Mendiants, en particulier la prédication, mal documentée. Ils assurent l’enseignement de la théologie dans la nouvelle université d’Aix. Si les relations avec le pouvoir communal semblent bonnes, les rapports avec le chapitre demeurent tendus. Quelques indices témoignent de leur rayonnement dans les villages environnants.
Auteur
COULET, Noël
Année
2009
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2009, n° 44 (<i>Moines et religieux dans la ville</i>), p. 391-416
Mot-clé
Ordres mendiants
Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
Villes - Villages
Histoire religieuse
Histoire sociale
Histoire ecclésiastique
XIIIe, XIVe, XVe
Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
Villes - Villages
Histoire religieuse
Histoire sociale
Histoire ecclésiastique
XIIIe, XIVe, XVe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/cafan.2009.1979
DOI : https://doi.org/10.3406/cafan.2009.1979
DOI : https://doi.org/10.3406/cafan.2009.1979