Le mariage dans la société arlésienne du bas Moyen Âge. [Arles (Bouches-du-Rhône)].
Contenu
Titre
Le mariage dans la société arlésienne du bas Moyen Âge. [Arles (Bouches-du-Rhône)].
Résumé de l'article :
En exploitant 430 contrats de mariage arlésiens datés de 1426 à 1450, mais aussi des comptes de l'archevêché d'Arles, des contrats d'embauche de servante, des testaments, ainsi que la chronique de Bernard Boysset, le registre du notaire Jean Meyriani et le « Livre terrier » (livre d'estime de la commune daté de 1427), on examine ici tour à tour le phénomène des mariages « clandestins », l'âge au mariage, la géographie matrimoniale, les dispositions concernant les dots et les renseignements d'histoire sociale qui peuvent en être tirés. Le mariage s'avère un bon révélateur de la situation d'une société. Les mariages « clandestins » semblent plus nombreux en période de crise démographique ; ils concernent tous les niveaux de la société, mais plus les pauvres que les autres. Les femmes se marient, en moyenne, vers l'âge de quinze-seize ans (pour les hommes, les renseignements manquent). L'hétérogénéité des origines sociales dans le couple est rare ; ce sont les artisans et boutiquiers qui constituent le milieu le plus ouvert. Le montant de la dot, qui peut être mise en rapport avec les patrimoines relevés dans le « Livre terrier », reflète bien la place des individus dans la hiérarchie sociale.
Résumé de l'article :
En exploitant 430 contrats de mariage arlésiens datés de 1426 à 1450, mais aussi des comptes de l'archevêché d'Arles, des contrats d'embauche de servante, des testaments, ainsi que la chronique de Bernard Boysset, le registre du notaire Jean Meyriani et le « Livre terrier » (livre d'estime de la commune daté de 1427), on examine ici tour à tour le phénomène des mariages « clandestins », l'âge au mariage, la géographie matrimoniale, les dispositions concernant les dots et les renseignements d'histoire sociale qui peuvent en être tirés. Le mariage s'avère un bon révélateur de la situation d'une société. Les mariages « clandestins » semblent plus nombreux en période de crise démographique ; ils concernent tous les niveaux de la société, mais plus les pauvres que les autres. Les femmes se marient, en moyenne, vers l'âge de quinze-seize ans (pour les hommes, les renseignements manquent). L'hétérogénéité des origines sociales dans le couple est rare ; ce sont les artisans et boutiquiers qui constituent le milieu le plus ouvert. Le montant de la dot, qui peut être mise en rapport avec les patrimoines relevés dans le « Livre terrier », reflète bien la place des individus dans la hiérarchie sociale.
Auteur
STOUFF, Louis
Année
2008
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2008, n° 43 (<i>Famille et parenté</i>), p.
Mot-clé
Arles (Bouches-du-Rhône)
Villes - Villages
Provence
Mariages
Histoire sociale
Mariages clandestins
Dot - Régime dotal
XVe
Villes - Villages
Provence
Mariages
Histoire sociale
Mariages clandestins
Dot - Régime dotal
XVe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/cafan.2008.1951
www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_2008_act_43_1_1951
www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_2008_act_43_1_1951