L'élection d'Avranches ou l'Avranchin aux XVIIe et XVIIIe siècles d'après les sources notariales, société, modes de vie et mentalités. [Manche].
Contenu
Titre
L'élection d'Avranches ou l'Avranchin aux XVIIe et XVIIIe siècles d'après les sources notariales, société, modes de vie et mentalités. [Manche].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 1988].
Résumé de la thèse :
Au milieu du XVIIe siècle cette société rurale vit dans un espace restreint, morcelé par les haies, dans un temps immobile. Univers étroit où le logis, la chaleur du foyer sont essentiels, accueillant un entourage choisi, familier et pas seulement familial, vivant en quasi autarcie mais pratiquant la sociabilité de voisinage et la convivialité. Imprégnation religieuse, solidarité de classe, milieu ferme et souci du qu'en dira-t-on volent en éclats face à une violence latente verbale et ou physique explosant de façon courte et ponctuelle. La reforme catholique agit sur l'éducation et le contrôle des mœurs mais les Avranchinais se contentent d'une religion "extérieure". Vers 1720-1740 le tiers reste complexe et les notables ruraux deviennent plus nombreux : peu de très riches, mais peu de très pauvres dans la région. Même le simple journalier se soucie d'améliorer son mobilier et d'avoir un linge abondant. Nourriture rustique mais suffisante, habillement simple et solide, alphabétisation poussée, amélioration sanitaire certaine, mais aussi pragmatisme caractérisent une population soucieuse de ses intérêts : la violence, toujours ponctuelle, est devenue le fait du groupe défendant ses intérêts. Les nouveautés ne sont acceptées qu'après avoir fait leurs preuves, chez le voisin ; l'ouverture vers l'extérieur existe mais elle est toujours soumise a l'intérêt. Fin XVIIIe, les mutations sont suffisamment assimilées pour perdurer et franchir le cap du XIXe siècle.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 1988].
Résumé de la thèse :
Au milieu du XVIIe siècle cette société rurale vit dans un espace restreint, morcelé par les haies, dans un temps immobile. Univers étroit où le logis, la chaleur du foyer sont essentiels, accueillant un entourage choisi, familier et pas seulement familial, vivant en quasi autarcie mais pratiquant la sociabilité de voisinage et la convivialité. Imprégnation religieuse, solidarité de classe, milieu ferme et souci du qu'en dira-t-on volent en éclats face à une violence latente verbale et ou physique explosant de façon courte et ponctuelle. La reforme catholique agit sur l'éducation et le contrôle des mœurs mais les Avranchinais se contentent d'une religion "extérieure". Vers 1720-1740 le tiers reste complexe et les notables ruraux deviennent plus nombreux : peu de très riches, mais peu de très pauvres dans la région. Même le simple journalier se soucie d'améliorer son mobilier et d'avoir un linge abondant. Nourriture rustique mais suffisante, habillement simple et solide, alphabétisation poussée, amélioration sanitaire certaine, mais aussi pragmatisme caractérisent une population soucieuse de ses intérêts : la violence, toujours ponctuelle, est devenue le fait du groupe défendant ses intérêts. Les nouveautés ne sont acceptées qu'après avoir fait leurs preuves, chez le voisin ; l'ouverture vers l'extérieur existe mais elle est toujours soumise a l'intérêt. Fin XVIIIe, les mutations sont suffisamment assimilées pour perdurer et franchir le cap du XIXe siècle.
Auteur
LAMOTTE, Françoise
Année
1988
Type
Thèse
Mot-clé
Avranches (Manche)
Villes - Villages
Avranchin (Manche)
Normandie
Histoire rurale
Histoire sociale
Histoire des mentalités
Paysans - Monde rural
Vie quotidienne
Histoire religieuse
Villes - Villages
Avranchin (Manche)
Normandie
Histoire rurale
Histoire sociale
Histoire des mentalités
Paysans - Monde rural
Vie quotidienne
Histoire religieuse