Les corps auxiliaires recrutés dans l'arrondissement de Beaune en 1870. [Côte-d'Or]. [Thèse].
Contenu
Titre
Les corps auxiliaires recrutés dans l'arrondissement de Beaune en 1870. [Côte-d'Or]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Sorbonne Université, 2018].
Résumé de la thèse :
Héritière des anciennes milices du royaume de France, la garde nationale a été officiellement créée en 1791 et était initialement chargée du maintien de l’ordre. Elle connut bien des vicissitudes au gré des régimes qui se sont succédé et fut dissoute en 1852. Devant la menace que la victoire prussienne de Sadowa, en 1866, faisait peser sur la France, Napoléon III créa la garde nationale mobile en 1868 et c’est elle qui, avec la garde nationale mobilisée et les francs-tireurs, suppléa l’armée française, défaite à Sedan et enfermée dans Metz, pour continuer la lutte contre l’envahisseur en 1870-1871. L’arrondissement de Beaune dut lever quatre bataillons et demi qui furent principalement appelés à participer à la défense de Paris et à la répression de la révolte kabyle. À l’instar des corps auxiliaires recrutés dans les autres départements, ces troupes, levées dans l’impréparation la plus totale, ont suscité l’espoir et n’ont pas démérité. À défaut d’avoir pu rétablir la situation en France, elles ont permis qu’à la défaite ne s’ajoute pas la déstabilisation en Algérie. Après la guerre, les anciens de ces corps ont pleinement imprégné la société et contribué à forger l’esprit de revanche.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Sorbonne Université, 2018].
Résumé de la thèse :
Héritière des anciennes milices du royaume de France, la garde nationale a été officiellement créée en 1791 et était initialement chargée du maintien de l’ordre. Elle connut bien des vicissitudes au gré des régimes qui se sont succédé et fut dissoute en 1852. Devant la menace que la victoire prussienne de Sadowa, en 1866, faisait peser sur la France, Napoléon III créa la garde nationale mobile en 1868 et c’est elle qui, avec la garde nationale mobilisée et les francs-tireurs, suppléa l’armée française, défaite à Sedan et enfermée dans Metz, pour continuer la lutte contre l’envahisseur en 1870-1871. L’arrondissement de Beaune dut lever quatre bataillons et demi qui furent principalement appelés à participer à la défense de Paris et à la répression de la révolte kabyle. À l’instar des corps auxiliaires recrutés dans les autres départements, ces troupes, levées dans l’impréparation la plus totale, ont suscité l’espoir et n’ont pas démérité. À défaut d’avoir pu rétablir la situation en France, elles ont permis qu’à la défaite ne s’ajoute pas la déstabilisation en Algérie. Après la guerre, les anciens de ces corps ont pleinement imprégné la société et contribué à forger l’esprit de revanche.
Auteur
CHEVIGNARD, Denis
Année
2018
Type
Thèse
Mot-clé
Guerre de 1870-1871
Corps auxiliaires
Garde nationale mobile
Garde nationale mobilisée
Francs tireurs
Siège de Paris (1870-1871)
Histoire militaire
Arrondissements
Beaune (Côte-d'Or)
Villes - Villages
Bourgogne
Mobilisation
Émeutes - Révoltes
Kabylie
XIXe
Corps auxiliaires
Garde nationale mobile
Garde nationale mobilisée
Francs tireurs
Siège de Paris (1870-1871)
Histoire militaire
Arrondissements
Beaune (Côte-d'Or)
Villes - Villages
Bourgogne
Mobilisation
Émeutes - Révoltes
Kabylie
XIXe