La Réforme catholique dans le diocèse de Toulouse (1590-1710). [Haute-Garonne]. [Thèse].
Contenu
Titre
La Réforme catholique dans le diocèse de Toulouse (1590-1710). [Haute-Garonne]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Montpellier III, 2012].
Résumé de la thèse :
Le diocèse de Toulouse, situé à cheval sur le Languedoc et le Gascogne, a subi d’importantes destructions durant les guerres de Religion. Un tiers des édifices religieux ont été détruits en 1596. Inséré dans une région où les protestants ont conquis de nombreuses villes, les Toulousains se sentent littéralement assiégés par le protestantisme, et cette appréhension renforce les ressorts d’une politique religieuse menée par l’archevêque, le puissant parlement de Toulouse et les laïcs. La Réforme catholique débute en 1590, au moment du concile provincial sous l’impulsion du cardinal de Joyeuse (1588-1605). Celui-ci, fortement empreint des idées borroméennes, en pose les cadres durables. Une visite systématique du diocèse est menée, des institutions nouvelles sont mises en place et les fondements du concile de Trente sont publiés par le biais des canons du concile provincial. Ses successeurs, malgré les longues périodes de vacance du siège archiépiscopal, poursuivent la politique menée. On observe alors, grâce aux conférences ecclésiastiques notamment, un glissement des institutions, mises au service d’une meilleure connaissance des réalités religieuses et de la réforme des prêtres et des fidèles. Une campagne importante de reconstructions débute aussi de manière assez précoce dans le diocèse et constitue une des réussites les plus remarquables de la Réforme catholique, néanmoins avec une chronologie différenciée. Il en est de même pour la réforme des prêtres, dont nous étudierons les nombreux ressorts. La Réforme catholique implique de nombreux acteurs. Leur multiplicité est liée à la structure sociale de la ville de Toulouse, ville parlementaire par excellence. La politique religieuse connaît alors une articulation constante entre la Réforme catholique, comme réforme <i>in capito</i> et <i>in membris</i> et la Contre-Réforme, c’est-à-dire la volonté d’éradiquer toute présence du protestantisme. Cette politique, menée bien au-delà du cadre administratif du diocèse, constitue une grande réussite de la fin du XVIIe siècle.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Montpellier III, 2012].
Résumé de la thèse :
Le diocèse de Toulouse, situé à cheval sur le Languedoc et le Gascogne, a subi d’importantes destructions durant les guerres de Religion. Un tiers des édifices religieux ont été détruits en 1596. Inséré dans une région où les protestants ont conquis de nombreuses villes, les Toulousains se sentent littéralement assiégés par le protestantisme, et cette appréhension renforce les ressorts d’une politique religieuse menée par l’archevêque, le puissant parlement de Toulouse et les laïcs. La Réforme catholique débute en 1590, au moment du concile provincial sous l’impulsion du cardinal de Joyeuse (1588-1605). Celui-ci, fortement empreint des idées borroméennes, en pose les cadres durables. Une visite systématique du diocèse est menée, des institutions nouvelles sont mises en place et les fondements du concile de Trente sont publiés par le biais des canons du concile provincial. Ses successeurs, malgré les longues périodes de vacance du siège archiépiscopal, poursuivent la politique menée. On observe alors, grâce aux conférences ecclésiastiques notamment, un glissement des institutions, mises au service d’une meilleure connaissance des réalités religieuses et de la réforme des prêtres et des fidèles. Une campagne importante de reconstructions débute aussi de manière assez précoce dans le diocèse et constitue une des réussites les plus remarquables de la Réforme catholique, néanmoins avec une chronologie différenciée. Il en est de même pour la réforme des prêtres, dont nous étudierons les nombreux ressorts. La Réforme catholique implique de nombreux acteurs. Leur multiplicité est liée à la structure sociale de la ville de Toulouse, ville parlementaire par excellence. La politique religieuse connaît alors une articulation constante entre la Réforme catholique, comme réforme <i>in capito</i> et <i>in membris</i> et la Contre-Réforme, c’est-à-dire la volonté d’éradiquer toute présence du protestantisme. Cette politique, menée bien au-delà du cadre administratif du diocèse, constitue une grande réussite de la fin du XVIIe siècle.
Auteur
MARTINAZZO, Estelle
Année
2012
Type
Thèse
Mot-clé
Réforme catholique - Contre-Réforme
Diocèses
Toulouse (Haute-Garonne)
Villes - Villages
Languedoc
Gascogne
Protestants - Protestantisme - Réforme
Conciles provinciaux
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
Diocèses
Toulouse (Haute-Garonne)
Villes - Villages
Languedoc
Gascogne
Protestants - Protestantisme - Réforme
Conciles provinciaux
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique