Sauver les riches. La charité à Lille à la fin du Moyen Âge. [Nord]. [Thèse].
Contenu
Titre
Sauver les riches. La charité à Lille à la fin du Moyen Âge. [Nord]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Études médiévales, Paris IV, 2016]
Résumé de la thèse :
Cette thèse de doctorat étudie les profits engendrés par l’accomplissement des sept œuvres de miséricorde à Lille dans les trois derniers siècles du Moyen Âge. Au sein du comté de Flandre, Lille est une ville étonnamment calme par rapport à ses voisines néerlandophones et relativement peu étudiée. Lille a connu l’autorité successive des comtes de Flandre, des rois de France puis des ducs de Bourgogne. En 1237, la comtesse Jeanne de Constantinople y fonde pour le salut de son âme un hôpital fortement doté, destiné à accueillir le plus grand nombre possible de pauvres. Au tout début du XVIe siècle, la densité des institutions charitables est forte dans la ville puisque celle-ci compte, pour 25 000 habitants (hypothèse très haute), seize hôpitaux, un orphelinat en gestation pour les garçons ainsi que sept charités paroissiales. En plus de ces institutions, il faut ajouter les nombreuses aumônes accomplies par les particuliers. Les secours aux <i>pauperes Christi</i> sont au cœur de nombreux dispositifs mémoriels. Les institutions charitables constituent de véritables enjeux économiques tant par leurs richesses, qu’elles replacent sur les marchés, que par leurs besoins en denrées et en main-d’œuvre. Une enquête prosopographique montre que leur gestion permet à ceux qui ne peuvent faire partie du Magistrat pour des raisons politiques ou familiales, de trouver malgré tout une place utile et honorable dans la société. In fine, l’étude montre que le contrôle – même indirect – des institutions charitables représente un enjeu politique entre les bourgeois et leurs gouvernants et renforce aussi les liens qui les unissent.
[Thèse de doctorat, Études médiévales, Paris IV, 2016]
Résumé de la thèse :
Cette thèse de doctorat étudie les profits engendrés par l’accomplissement des sept œuvres de miséricorde à Lille dans les trois derniers siècles du Moyen Âge. Au sein du comté de Flandre, Lille est une ville étonnamment calme par rapport à ses voisines néerlandophones et relativement peu étudiée. Lille a connu l’autorité successive des comtes de Flandre, des rois de France puis des ducs de Bourgogne. En 1237, la comtesse Jeanne de Constantinople y fonde pour le salut de son âme un hôpital fortement doté, destiné à accueillir le plus grand nombre possible de pauvres. Au tout début du XVIe siècle, la densité des institutions charitables est forte dans la ville puisque celle-ci compte, pour 25 000 habitants (hypothèse très haute), seize hôpitaux, un orphelinat en gestation pour les garçons ainsi que sept charités paroissiales. En plus de ces institutions, il faut ajouter les nombreuses aumônes accomplies par les particuliers. Les secours aux <i>pauperes Christi</i> sont au cœur de nombreux dispositifs mémoriels. Les institutions charitables constituent de véritables enjeux économiques tant par leurs richesses, qu’elles replacent sur les marchés, que par leurs besoins en denrées et en main-d’œuvre. Une enquête prosopographique montre que leur gestion permet à ceux qui ne peuvent faire partie du Magistrat pour des raisons politiques ou familiales, de trouver malgré tout une place utile et honorable dans la société. In fine, l’étude montre que le contrôle – même indirect – des institutions charitables représente un enjeu politique entre les bourgeois et leurs gouvernants et renforce aussi les liens qui les unissent.
Auteur
DIETRICH-STROBBE, Irène
Année
2016
Type
Thèse
Mot-clé
Lille (Nord)
Villes - Villages
Flandre (Nord)
Pauvres - Pauvreté
Hôpitaux - Hospices
Charités
Échevins - Échevinages
Aumônes
Bienfaisance
XIIIe, XIVe, XVe
Villes - Villages
Flandre (Nord)
Pauvres - Pauvreté
Hôpitaux - Hospices
Charités
Échevins - Échevinages
Aumônes
Bienfaisance
XIIIe, XIVe, XVe