Épiscopat et églises en Anjou au Haut Moyen Âge. [Thèse].
Contenu
Titre
Épiscopat et églises en Anjou au Haut Moyen Âge. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris IV, 2004].
Résumé de la thèse :
A la mort de l'évêque d'Angers Aubin, le roi Childebert 1er fonde dans le <i>suburbium</i> de cette cite une basilique pour y déposer le corps du saint. Cette église devient, dès la seconde moitié du VIe siècle, un pole religieux et politique majeur à Angers, et au-delà, dans l'Ouest du royaume franc. Elle est alors qualifiée au regard du roi de <i>senior ecclesia</i>. Le caractère royal de cette église en fait le lieu de la consécration des évêques d'Angers. À l'époque carolingienne, très tôt et assurément des 744, les évêques d'Angers participent au courant réformateur. En 816-819, Angers est un centre de la reforme religieuse voulue par l'empereur Louis le Pieux, tout spécialement, pour ce qui concerne le milieu canonial. L'abbé de la collégiale Saint-Aubin est alors le chancelier Helisachar. La seconde moitie du IXe siècle est marquée par l'introduction, dans les établissements religieux d'Angers, de la distinction entre la mense canoniale et la mense abbatiale. Ce n'est qu'entre 892 et 895 que ce système est introduit au sein de l'église cathédrale Saint-Maurice. À partir de ces années et jusqu'à la fin du Xe siècle, le pouvoir de la famille des Foulques, vicomtes puis comtes d'Anjou, s'affirme. Leur principal atout est de maîtriser l'attribution de la charge abbatiale en l'abbaye Saint-Aubin d'Angers. Ils peuvent ainsi intervenir dans la désignation des évêques.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris IV, 2004].
Résumé de la thèse :
A la mort de l'évêque d'Angers Aubin, le roi Childebert 1er fonde dans le <i>suburbium</i> de cette cite une basilique pour y déposer le corps du saint. Cette église devient, dès la seconde moitié du VIe siècle, un pole religieux et politique majeur à Angers, et au-delà, dans l'Ouest du royaume franc. Elle est alors qualifiée au regard du roi de <i>senior ecclesia</i>. Le caractère royal de cette église en fait le lieu de la consécration des évêques d'Angers. À l'époque carolingienne, très tôt et assurément des 744, les évêques d'Angers participent au courant réformateur. En 816-819, Angers est un centre de la reforme religieuse voulue par l'empereur Louis le Pieux, tout spécialement, pour ce qui concerne le milieu canonial. L'abbé de la collégiale Saint-Aubin est alors le chancelier Helisachar. La seconde moitie du IXe siècle est marquée par l'introduction, dans les établissements religieux d'Angers, de la distinction entre la mense canoniale et la mense abbatiale. Ce n'est qu'entre 892 et 895 que ce système est introduit au sein de l'église cathédrale Saint-Maurice. À partir de ces années et jusqu'à la fin du Xe siècle, le pouvoir de la famille des Foulques, vicomtes puis comtes d'Anjou, s'affirme. Leur principal atout est de maîtriser l'attribution de la charge abbatiale en l'abbaye Saint-Aubin d'Angers. Ils peuvent ainsi intervenir dans la désignation des évêques.
Auteur
JAROUSSEAU, Guy
Année
2004
Type
Thèse
Mot-clé
Angers (Maine-et-Loire)
Villes - Villages
Évêques - Épiscopat
Histoire ecclésiastique
Histoire religieuse
Collégiale Saint-Aubin
Cathédrale Saint-Maurice
Carolingiens
Anjou (Maine-et-Loire)
VIIIe, IXe, Xe
Villes - Villages
Évêques - Épiscopat
Histoire ecclésiastique
Histoire religieuse
Collégiale Saint-Aubin
Cathédrale Saint-Maurice
Carolingiens
Anjou (Maine-et-Loire)
VIIIe, IXe, Xe