La splendeur des Rolin : un mécénat à la cour de Bourgogne.
Contenu
Titre
La splendeur des Rolin : un mécénat à la cour de Bourgogne.
[Actes de la table ronde des 27-28 février 1995, Autun, Société éduenne].
Présentation de l'ouvrage :
« Le mécénat des Rolin, c'est la manifestation de la volonté d'une famille autunoise d'origine bourgeoise, parvenue au faîte des honneurs et de la richesse, de laisser sa marque aussi bien dans son époque qu'aux yeux de la postérité, en recourant aux moyens d'expression artistique exceptionnels dont jouissait la Bourgogne au temps des ducs de Valois » Jean Richard.
Avocat de talent et de réputation, Nicolas Rolin (1376-1462) gagne très vite la confiance de Jean Sans Peur et celle de Philippe le Bon, dont il devient, en 1422, le chancelier. Dons, pensions, biens confisqués sur les adversaires du prince, cadeaux de toute sorte affluent et se traduisent par l'accumulation des châteaux et des terres. Son fils Jean (1408-1483), évêque de Chalon-sur-Saône puis d'Autun accumulera aussi les bénéfices : il sera abbé et prieur commendataire de plusieurs monastères, s'assurant ainsi une belle fortune ecclésiastique. Fait chevalier dès 1423, Nicolas Rolin entend jouir de toutes les prérogatives de ce rang ; noblesse et fortune lui imposent ainsi qu'à son fils, de doter largement les églises et les fondations charitables (Autun, Beaune, Dijon, Chalon-sur-Saône, Avignon...). En multipliant les services liturgiques, en honorant les saints pour leur propre salut et celui des leurs, les Rolin enrichissent les églises et les prieurés de leurs diverses seigneuries. La fondation de l'Hôtel-Dieu de Beaune - d'une ampleur exceptionnelle - n'est pas un fait isolé au XVe siècle mais, à elle seule, elle assurera la réputation de la famille. Les Rolin font appel aux peintres, sculpteurs, tapissiers, enlumineurs les plus prestigieux (Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, le Maître de Moulins, Jean de la Huerta, Antoine le Moiturier...) avec une nette prédilection pour l'art septentrionnal. Toutefois ils n'ont garde d'oublier les artistes ou artisans bourguignons à qui ils confient l'édification de nouveaux bâtiments (chapelles, hôtels privés) et la réalisation de leur riche mobilier. Très attachés à leur province natale, les Rolin sont l'exemple le plus remarquable des conseillers des ducs de Bourgogne ; ils marquent ainsi une volonté de satisfaire à un devoir social et entendent laisser un témoignage de leur piété tout en affirmant leur réel goût pour les arts : en 1660, on évoquait encore la " splendeur de leur maison ".
[Actes de la table ronde des 27-28 février 1995, Autun, Société éduenne].
Présentation de l'ouvrage :
« Le mécénat des Rolin, c'est la manifestation de la volonté d'une famille autunoise d'origine bourgeoise, parvenue au faîte des honneurs et de la richesse, de laisser sa marque aussi bien dans son époque qu'aux yeux de la postérité, en recourant aux moyens d'expression artistique exceptionnels dont jouissait la Bourgogne au temps des ducs de Valois » Jean Richard.
Avocat de talent et de réputation, Nicolas Rolin (1376-1462) gagne très vite la confiance de Jean Sans Peur et celle de Philippe le Bon, dont il devient, en 1422, le chancelier. Dons, pensions, biens confisqués sur les adversaires du prince, cadeaux de toute sorte affluent et se traduisent par l'accumulation des châteaux et des terres. Son fils Jean (1408-1483), évêque de Chalon-sur-Saône puis d'Autun accumulera aussi les bénéfices : il sera abbé et prieur commendataire de plusieurs monastères, s'assurant ainsi une belle fortune ecclésiastique. Fait chevalier dès 1423, Nicolas Rolin entend jouir de toutes les prérogatives de ce rang ; noblesse et fortune lui imposent ainsi qu'à son fils, de doter largement les églises et les fondations charitables (Autun, Beaune, Dijon, Chalon-sur-Saône, Avignon...). En multipliant les services liturgiques, en honorant les saints pour leur propre salut et celui des leurs, les Rolin enrichissent les églises et les prieurés de leurs diverses seigneuries. La fondation de l'Hôtel-Dieu de Beaune - d'une ampleur exceptionnelle - n'est pas un fait isolé au XVe siècle mais, à elle seule, elle assurera la réputation de la famille. Les Rolin font appel aux peintres, sculpteurs, tapissiers, enlumineurs les plus prestigieux (Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, le Maître de Moulins, Jean de la Huerta, Antoine le Moiturier...) avec une nette prédilection pour l'art septentrionnal. Toutefois ils n'ont garde d'oublier les artistes ou artisans bourguignons à qui ils confient l'édification de nouveaux bâtiments (chapelles, hôtels privés) et la réalisation de leur riche mobilier. Très attachés à leur province natale, les Rolin sont l'exemple le plus remarquable des conseillers des ducs de Bourgogne ; ils marquent ainsi une volonté de satisfaire à un devoir social et entendent laisser un témoignage de leur piété tout en affirmant leur réel goût pour les arts : en 1660, on évoquait encore la " splendeur de leur maison ".
Auteur
MAURICE-CHABARD, Brigitte (textes réunis par)
Editeur
Autun, Société éduenne ; Paris, Éditions Picard
Année
1999
Type
Actes de colloque
Pages
327 p.
ISBN
978-2708405462
Mot-clé
Nicolas Rolin
Jean Rolin
Mécènes - Mécénat
Chanceliers - Chancelleries
Grands ducs de Bourgogne (Valois)
Évêques - Épiscopat
Autun (Saône-et-Loire)
Villes - Villages
Autunois (Saône-et-Loire)
Beaune (Côte-d'Or)
Beaunois (Côte-d'Or)
XIVe, XVe
Jean Rolin
Mécènes - Mécénat
Chanceliers - Chancelleries
Grands ducs de Bourgogne (Valois)
Évêques - Épiscopat
Autun (Saône-et-Loire)
Villes - Villages
Autunois (Saône-et-Loire)
Beaune (Côte-d'Or)
Beaunois (Côte-d'Or)
XIVe, XVe