Église et société dans le diocèse de Pamiers à l'heure de la République anticléricale (1880-1914). [Thèse].
Contenu
Titre
Église et société dans le diocèse de Pamiers à l'heure de la République anticléricale (1880-1914). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 1998].
Résumé de la thèse :
Le bilan des grandes crises qui opposèrent l'Église à la République est particulièrement sévère en Ariège : montée de l'anticléricalisme politique, « désastre scolaire » engendré par les laïcisations puis par la proscription des congrégations religieuses se traduisent par un large recul de l'influence du clergé tandis que les vocations s'effondrent au lendemain de la séparation. Le temps des crises est marqué aussi par la progression du détachement du catholicisme. A la veille de 1914, une petite majorité de femmes observe les préceptes de l'Église tandis que la désaffection masculine est très forte. Mais les contrastes sont grands entre l'est et l'ouest du diocèse, plus fidèle. Pour relever ces défis, les évêques monseigneur Rougerie, puis monseigneur Izard ont disposé d'un nombre suffisant de prêtres dont ils ont amélioré la formation. Mais le long épiscopat de monseigneur Rougerie (1881- 1907) qui ne put établir son autorité sur des ecclésiastiques turbulents et au zèle inégal fut marqué par des polémiques qui ternirent l'image du clergé. Si elle reste centrée sur la mission, la pastorale évolue. Sous l'influence de la spiritualité ultramontaine une religion moins austère est proposée aux fidèles : la pratique de la pénitence est adoucie, les dévotions christocentriques et mariales sont encouragées. Elles rencontrent un large succès, surtout lorsqu'elles sont ancrées dans la tradition, tels les pèlerinages aux sanctuaires locaux de la vierge. Par contre, la pratique de la communion fréquente ne progresse que lentement. Insuffisances dans l'action du clergé, influence du « radicalisme démocratique », irruption de la modernité dans les campagnes ont leur part dans un recul religieux dont il faut aussi rechercher les racines dans un passe plus lointain mais le catholicisme ariègeois reste bien vivant en 1914. Dans le contexte de crises, une première action catholique s'est organisée et le sentiment religieux s'exprime avec force dans les dévotions populaires ou lors des missions.
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 1998].
Résumé de la thèse :
Le bilan des grandes crises qui opposèrent l'Église à la République est particulièrement sévère en Ariège : montée de l'anticléricalisme politique, « désastre scolaire » engendré par les laïcisations puis par la proscription des congrégations religieuses se traduisent par un large recul de l'influence du clergé tandis que les vocations s'effondrent au lendemain de la séparation. Le temps des crises est marqué aussi par la progression du détachement du catholicisme. A la veille de 1914, une petite majorité de femmes observe les préceptes de l'Église tandis que la désaffection masculine est très forte. Mais les contrastes sont grands entre l'est et l'ouest du diocèse, plus fidèle. Pour relever ces défis, les évêques monseigneur Rougerie, puis monseigneur Izard ont disposé d'un nombre suffisant de prêtres dont ils ont amélioré la formation. Mais le long épiscopat de monseigneur Rougerie (1881- 1907) qui ne put établir son autorité sur des ecclésiastiques turbulents et au zèle inégal fut marqué par des polémiques qui ternirent l'image du clergé. Si elle reste centrée sur la mission, la pastorale évolue. Sous l'influence de la spiritualité ultramontaine une religion moins austère est proposée aux fidèles : la pratique de la pénitence est adoucie, les dévotions christocentriques et mariales sont encouragées. Elles rencontrent un large succès, surtout lorsqu'elles sont ancrées dans la tradition, tels les pèlerinages aux sanctuaires locaux de la vierge. Par contre, la pratique de la communion fréquente ne progresse que lentement. Insuffisances dans l'action du clergé, influence du « radicalisme démocratique », irruption de la modernité dans les campagnes ont leur part dans un recul religieux dont il faut aussi rechercher les racines dans un passe plus lointain mais le catholicisme ariègeois reste bien vivant en 1914. Dans le contexte de crises, une première action catholique s'est organisée et le sentiment religieux s'exprime avec force dans les dévotions populaires ou lors des missions.
Auteur
FAUX, Françoise
Année
1998
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire religieuse
Histoire politique
Anticléricalisme
Radicalisme
Catholicisme
Diocèses
Pamiers (Ariège)
Villes - Villages
Languedoc
Congrégations religieuses
Clergé séculier
Pèlerins - Pèlerinages
Histoire politique
Anticléricalisme
Radicalisme
Catholicisme
Diocèses
Pamiers (Ariège)
Villes - Villages
Languedoc
Congrégations religieuses
Clergé séculier
Pèlerins - Pèlerinages