Le modèle judiciaire libéral mis à l'épreuve : la surveillance des juges sous le Directoire; [Article].
Contenu
Titre
Le modèle judiciaire libéral mis à l'épreuve : la surveillance des juges sous le Directoire; [Article].
Résumé de l'article :
La justice du Directoire est principalement identifiée aux différentes violations infligées par le gouvernement afin de contrôler le pouvoir judiciaire et durcir la répression criminelle. Cette représentation est, en réalité, partiale. L’auteur tente de le prouver à travers l’analyse d’un aspect essentiel du système judiciaire directorial : la surveillance des juges. L’étude des normes et des pratiques montre que le mode de surveillance établi par le code des délits et des peines respecte la séparation des pouvoirs et privilégie une contrôle interne du corps judiciaire. Confronté à une surveillance qui lui échappe, le Directoire ne sera pas en mesure de la contester. Les raisons tiennent aux garanties posées par la législation, à plusieurs facteurs d’ordre conjoncturel et au refus du Corps législatif d’accroître les prérogatives du pouvoir exécutif. Face à de tels obstacles, le Directoire est contraint d’accepter l’indépendance constitutionnelle de la justice et les principes libéraux du code des délits et des peines, jusqu’à la fin du régime.
Résumé de l'article :
La justice du Directoire est principalement identifiée aux différentes violations infligées par le gouvernement afin de contrôler le pouvoir judiciaire et durcir la répression criminelle. Cette représentation est, en réalité, partiale. L’auteur tente de le prouver à travers l’analyse d’un aspect essentiel du système judiciaire directorial : la surveillance des juges. L’étude des normes et des pratiques montre que le mode de surveillance établi par le code des délits et des peines respecte la séparation des pouvoirs et privilégie une contrôle interne du corps judiciaire. Confronté à une surveillance qui lui échappe, le Directoire ne sera pas en mesure de la contester. Les raisons tiennent aux garanties posées par la législation, à plusieurs facteurs d’ordre conjoncturel et au refus du Corps législatif d’accroître les prérogatives du pouvoir exécutif. Face à de tels obstacles, le Directoire est contraint d’accepter l’indépendance constitutionnelle de la justice et les principes libéraux du code des délits et des peines, jusqu’à la fin du régime.
Auteur
BERGER, Emmanuel
Année
2004
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2004, n° 3, p. 41-62
Mot-clé
Histoire de la justice
Magistrats - Magistrature
Surveillance des juges
Directoire
XVIIIe
Magistrats - Magistrature
Surveillance des juges
Directoire
XVIIIe
URL
www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_2004_num_337_1_2721