L'abbaye cistercienne Notre-Dame de Belleperche en Lomagne, son histoire. [Cordes-Tolosannes (Tarn-et-Garonne)].
Contenu
Titre
L'abbaye cistercienne Notre-Dame de Belleperche en Lomagne, son histoire. [Cordes-Tolosannes (Tarn-et-Garonne)].
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire de l'art, Toulouse II, 1998 : <i>L'abbaye cistercienne de Belleperche en Lomagne (Tarn-et-Garonne) : étude historique et monumentale</i>.
Résumé de la thèse :
L'abbaye cistercienne de Belleperche, en Tarn-et-Garonne et dans le pays de Gascogne toulousaine, se démarque dans l'histoire de Cîteaux. Sa naissance et les orientations de son temporel sont l'œuvre de féodaux qui en firent un bien héréditaire. Fondé vers 1130-1140, affilié à Clairvaux en 1143, le monastère fut transféré au bord de la Garonne. Belleperche s'érigea en puissance économique et politique, se permit d'aller contre la ligne de conduite des cisterciens méridionaux face à la croisade et brava ensuite le pouvoir capétien. Son apogée, qui vit la création de neuf bastides, est personnifié par l'abbé Jauffre (mort en 1299), sollicité par les rois, puis nommé évêque de Bazas. Il ne reste presque rien des constructions médiévales. Un vaste chantier s'ouvrit avant 1236 par l'église consacrée en 1263, portée à des dimensions imposantes. Contemporaine des débuts du gothique méridional, son architecture reste fidèle à la tradition cistercienne du XIIe siècle, tout en employant largement la croisée d'ogives. Son originalité tient à la présence d'un clocher inspiré de celui de Saint-Sernin de Toulouse, via le modèle de l'église cistercienne de Grandselve, rebâtie au même instant. Entre 1275 et 1285, est construit un réfectoire de style gothique rayonnant, exceptionnel exemple, dans le midi, d'une architecture brique et pierre raffinée inspirée par l'art de cour. Simultanément, un riche pavement est posé dans l'église. La sculpture monumentale se réfère aux modèles admis par l'ordre, mais intègre l'évolution décorative du XIIIe siècle, la figuration humaine ou animale reste absente. Incendiée en 1572, Belleperche est restaurée entre 1598 et 1614, puis largement reconstruite de 1701 aux années 1760, dans un style classique austère, sans luxe ni originalité.
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire de l'art, Toulouse II, 1998 : <i>L'abbaye cistercienne de Belleperche en Lomagne (Tarn-et-Garonne) : étude historique et monumentale</i>.
Résumé de la thèse :
L'abbaye cistercienne de Belleperche, en Tarn-et-Garonne et dans le pays de Gascogne toulousaine, se démarque dans l'histoire de Cîteaux. Sa naissance et les orientations de son temporel sont l'œuvre de féodaux qui en firent un bien héréditaire. Fondé vers 1130-1140, affilié à Clairvaux en 1143, le monastère fut transféré au bord de la Garonne. Belleperche s'érigea en puissance économique et politique, se permit d'aller contre la ligne de conduite des cisterciens méridionaux face à la croisade et brava ensuite le pouvoir capétien. Son apogée, qui vit la création de neuf bastides, est personnifié par l'abbé Jauffre (mort en 1299), sollicité par les rois, puis nommé évêque de Bazas. Il ne reste presque rien des constructions médiévales. Un vaste chantier s'ouvrit avant 1236 par l'église consacrée en 1263, portée à des dimensions imposantes. Contemporaine des débuts du gothique méridional, son architecture reste fidèle à la tradition cistercienne du XIIe siècle, tout en employant largement la croisée d'ogives. Son originalité tient à la présence d'un clocher inspiré de celui de Saint-Sernin de Toulouse, via le modèle de l'église cistercienne de Grandselve, rebâtie au même instant. Entre 1275 et 1285, est construit un réfectoire de style gothique rayonnant, exceptionnel exemple, dans le midi, d'une architecture brique et pierre raffinée inspirée par l'art de cour. Simultanément, un riche pavement est posé dans l'église. La sculpture monumentale se réfère aux modèles admis par l'ordre, mais intègre l'évolution décorative du XIIIe siècle, la figuration humaine ou animale reste absente. Incendiée en 1572, Belleperche est restaurée entre 1598 et 1614, puis largement reconstruite de 1701 aux années 1760, dans un style classique austère, sans luxe ni originalité.
Auteur
GARRIC, Jean-Michel
Editeur
Albias, Éditions du Mont Saule
Année
1997
Type
Monographie
Pages
351 p.
Mot-clé
Abbaye Notre-Dame de Belleperche
Cordes-Tolosannes (Tarn-et-Garonne)
Villes - Villages
Cisterciens
Gascogne
Cordes-Tolosannes (Tarn-et-Garonne)
Villes - Villages
Cisterciens
Gascogne