Chapitres et société en Révolution : les chanoines en France de l'Ancien Régime à la monarchie de Juillet. [Thèse].
Contenu
Titre
Chapitres et société en Révolution : les chanoines en France de l'Ancien Régime à la monarchie de Juillet. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2019.
Résumé de la thèse :
Rupture brutale dans la vie des chapitres français, la Constitution civile du clergé du 12 juillet 1790 marque souvent le terme des études consacrées à l’histoire de l’<i>ordo canonicus</i>. La thèse se propose au contraire d’examiner la reconstitution concordataire des chapitres de cathédrales jusqu’à l’extinction de l’ancien clergé au milieu du XIXe siècle. En effet, l’étude du clergé intermédiaire que forment les chapitres de chanoines permet de mieux saisir les évolutions de la société cléricale de la fin du système bénéficial d’Ancien Régime à l’âge des notables. La thèse suit deux principaux axes. Le premier est celui de l’ecclésiologie. Il s’agit de mettre en évidence la signification de la suppression révolutionnaire des chapitres et de leur réorganisation concordataire. Héritier du presbytère antique et sénat de l’Église diocésaine, investi de la juridiction épiscopale pendant la vacance du siège, le chapitre cathédral peut-être désigné comme un lieu ecclésiologique qui permet d’étudier les rapports entre évêques et prêtres, entre Église locale et Église universelle alors que s’accélère le mouvement vers Rome du catholicisme français. Le second axe est l’étude prosopographique des chanoines français de 1789 à 1848, menée à partir d’un échantillon de douze diocèses. La thèse s’attache à reconstituer à la fois l’itinéraire révolutionnaire des chanoines d’Ancien Régime, qui fournissent le noyau des nouveaux chapitres après 1802 et les carrières des chanoines du Concordat, qui forment, malgré leur subordination à l’autorité épiscopale, une élite intermédiaire intégrée à un nouveau régime de notabilité cléricale.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2019.
Résumé de la thèse :
Rupture brutale dans la vie des chapitres français, la Constitution civile du clergé du 12 juillet 1790 marque souvent le terme des études consacrées à l’histoire de l’<i>ordo canonicus</i>. La thèse se propose au contraire d’examiner la reconstitution concordataire des chapitres de cathédrales jusqu’à l’extinction de l’ancien clergé au milieu du XIXe siècle. En effet, l’étude du clergé intermédiaire que forment les chapitres de chanoines permet de mieux saisir les évolutions de la société cléricale de la fin du système bénéficial d’Ancien Régime à l’âge des notables. La thèse suit deux principaux axes. Le premier est celui de l’ecclésiologie. Il s’agit de mettre en évidence la signification de la suppression révolutionnaire des chapitres et de leur réorganisation concordataire. Héritier du presbytère antique et sénat de l’Église diocésaine, investi de la juridiction épiscopale pendant la vacance du siège, le chapitre cathédral peut-être désigné comme un lieu ecclésiologique qui permet d’étudier les rapports entre évêques et prêtres, entre Église locale et Église universelle alors que s’accélère le mouvement vers Rome du catholicisme français. Le second axe est l’étude prosopographique des chanoines français de 1789 à 1848, menée à partir d’un échantillon de douze diocèses. La thèse s’attache à reconstituer à la fois l’itinéraire révolutionnaire des chanoines d’Ancien Régime, qui fournissent le noyau des nouveaux chapitres après 1802 et les carrières des chanoines du Concordat, qui forment, malgré leur subordination à l’autorité épiscopale, une élite intermédiaire intégrée à un nouveau régime de notabilité cléricale.
Auteur
HOU, François
Année
2019
Type
Thèse
Mot-clé
Chanoines
Chapitres cathédraux et collégiaux
Constitution civile du Clergé
Concordat de 1801
Propsopographie
Histoire sociale
Histoire religieuse
XVIIIe, XIXe
Chapitres cathédraux et collégiaux
Constitution civile du Clergé
Concordat de 1801
Propsopographie
Histoire sociale
Histoire religieuse
XVIIIe, XIXe