Les représentations du juge criminel dans la pensée politique française (1748-1791). [Thèse].
Contenu
Titre
Les représentations du juge criminel dans la pensée politique française (1748-1791). [Thèse].
Thèse de doctorat, droit, Nice, 2019.
Résumé de la thèse :
Cette thèse sur la fin de l’Ancien Régime s’ étend de 1748 à 1791. Ce travail de recherche est une exploration de la figure judiciaire et de ses représentations savantes et populaires sur la période donnée. Ainsi les philosophes du XVIIIe siècle contribue largement grâce à leurs théories politiques à un renouveau théorique des représentations judiciaires. Ce renouveau s’accompagne également d’une fécondité littéraire dans le genre utopique. Ceci est bien la preuve que la question pénale est une question politique à la veille de la Révolution Française. Ce travail de renouveau judiciaire se poursuit avec l’Assemblée Nationale Constituante entre 1789 et 1791. Il se poursuit sous un angle pratique. C’est probablement ici que se situe la rupture entre les députés constituants et les philosophes des Lumières. Les premiers vont mettre en place un système judiciaire où seule la logique existe. Ce système est motivé par une haine du juge pénal du XVIIIe siècle. Les second, les philosophes, critiquaient le juge dans un souci d’exigence de liberté. Ils sont à ce titre le prolongement de l’humanisme et les précurseurs du libéralisme.
Thèse de doctorat, droit, Nice, 2019.
Résumé de la thèse :
Cette thèse sur la fin de l’Ancien Régime s’ étend de 1748 à 1791. Ce travail de recherche est une exploration de la figure judiciaire et de ses représentations savantes et populaires sur la période donnée. Ainsi les philosophes du XVIIIe siècle contribue largement grâce à leurs théories politiques à un renouveau théorique des représentations judiciaires. Ce renouveau s’accompagne également d’une fécondité littéraire dans le genre utopique. Ceci est bien la preuve que la question pénale est une question politique à la veille de la Révolution Française. Ce travail de renouveau judiciaire se poursuit avec l’Assemblée Nationale Constituante entre 1789 et 1791. Il se poursuit sous un angle pratique. C’est probablement ici que se situe la rupture entre les députés constituants et les philosophes des Lumières. Les premiers vont mettre en place un système judiciaire où seule la logique existe. Ce système est motivé par une haine du juge pénal du XVIIIe siècle. Les second, les philosophes, critiquaient le juge dans un souci d’exigence de liberté. Ils sont à ce titre le prolongement de l’humanisme et les précurseurs du libéralisme.
Auteur
FAJON, Yan-Éric
Année
2019
Type
Thèse
Pages
Histoire de la justice
Justice criminelle
Histoire des idées politiques
Lumières (XVIIIe)
Révolution française
Histoire de la pensée politique
Justice criminelle
Histoire des idées politiques
Lumières (XVIIIe)
Révolution française
Histoire de la pensée politique