Archives de la Peur. Les "populations à risque" dans la Franche-Comté au XIXe siècle.
Contenu
Titre
Archives de la Peur. Les "populations à risque" dans la Franche-Comté au XIXe siècle.
Auteur
STORA-LAMARRE (sous la dir. de), Annie
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Qui sont les récidivistes pontissaliens livrés par les <i>Cahiers des récidives correctionnelles de première Instance de l'arrondissement de Pontarlier</i> ? Quelle est la spécificité de la prostitution pratiquée à Besançon, ville de garnison, où les filles sont victimes de la violence des soldats ? Le Petit Comtois livre le récit du crime à la Belle Epoque où le lecteur retrouve les « assassins des villes ». Loin des représentations du crime, les procès retrouvés dans les arrêts de la cour d'assises du Doubs montrent la détresse des jeunes filles qui pratiquent l'infanticide au nom de leur honneur perdu. Dans l'attribution de la naturalisation, la République souhaite trouver chez les étrangers toutes les qualités qu'elle voudrait voir chez ses nationaux : la naturalisation est un honneur dont il faut assurer les charges.
Cet ouvrage, dans un récit d'une grande cohérence, raconte la manière dont la Franche-Comté pense et vit les moments saillants de la pensée du mal et du malheur devenant particulièrement obsédante à la veille de la guerre de 1914. L'énumération de ces récits décline le registre noir des malheurs du temps qui s'accompagnent d'une promotion sans précédent de l'intériorisation de la conscience morale. Sous la Troisième République, ces Archives de la peur deviendront le creuset juridique, où se formalisera le droit social, qui incorporera à l'intérieur des drames et des souffrances le droit des personnes, que ce soit dans l'ordre des filiations, celui du travail ou de la nationalité.
Qui sont les récidivistes pontissaliens livrés par les <i>Cahiers des récidives correctionnelles de première Instance de l'arrondissement de Pontarlier</i> ? Quelle est la spécificité de la prostitution pratiquée à Besançon, ville de garnison, où les filles sont victimes de la violence des soldats ? Le Petit Comtois livre le récit du crime à la Belle Epoque où le lecteur retrouve les « assassins des villes ». Loin des représentations du crime, les procès retrouvés dans les arrêts de la cour d'assises du Doubs montrent la détresse des jeunes filles qui pratiquent l'infanticide au nom de leur honneur perdu. Dans l'attribution de la naturalisation, la République souhaite trouver chez les étrangers toutes les qualités qu'elle voudrait voir chez ses nationaux : la naturalisation est un honneur dont il faut assurer les charges.
Cet ouvrage, dans un récit d'une grande cohérence, raconte la manière dont la Franche-Comté pense et vit les moments saillants de la pensée du mal et du malheur devenant particulièrement obsédante à la veille de la guerre de 1914. L'énumération de ces récits décline le registre noir des malheurs du temps qui s'accompagnent d'une promotion sans précédent de l'intériorisation de la conscience morale. Sous la Troisième République, ces Archives de la peur deviendront le creuset juridique, où se formalisera le droit social, qui incorporera à l'intérieur des drames et des souffrances le droit des personnes, que ce soit dans l'ordre des filiations, celui du travail ou de la nationalité.
Editeur
Besançon, Presses universitaires franc-comtoises, Annales Littéraires de l'Université de Franche-Comté, vol. 705
Année
2000
Type
Ouvrage collectif
Pages
192 p.
Mot-clé
Violences
Récidives
Prostitution - Prostituées
Infanticides
Cours d'assises
Doubs (département)
Franche-Comté
Histoire sociale
XIXe
Récidives
Prostitution - Prostituées
Infanticides
Cours d'assises
Doubs (département)
Franche-Comté
Histoire sociale
XIXe