Le juge et l'Outre-mer. Tome 7 : Le retour d'Orphée.
Item
Titre
Le juge et l'Outre-mer. Tome 7 : Le retour d'Orphée.
Auteur
DURAND (sous la dir. de), Bernard
BASJI (sous la dir. de), Mamadou
THIAM (sous la dir. de), Samba
GÉRARD-LOISEAU (sous la dir. de), Sandra
BASJI (sous la dir. de), Mamadou
THIAM (sous la dir. de), Samba
GÉRARD-LOISEAU (sous la dir. de), Sandra
Résumé
Présentation de l'ouvrage :
Le tournant des années 1920-1939 constitue un moment fort dans l’histoire coloniale, symboliquement magnifié par une exposition coloniale internationale qui, en 1931, à Paris, célèbre l’Empire français. Mais la programmation des mandats, la progression des idées d’auto-détermination, les revendications nationalistes, les difficultés économiques, démentent l’enthousiasme et assignent au droit un rôle nouveau, fait de rapprochements avec celui de la métropole. Vont se multiplier les indices d’un début de « démontage », retardé par la montée des dictatures et emporté par la Seconde Guerre mondiale. Ecartelés un temps entre Vichy et les Gaullistes, les territoires coloniaux se voient ensuite assigner par la conférence de Brazzaville, puis par les constitutions de 1946 et de 1958, une place nouvelle. Il fallait que ce volume 7 en livre quelques étapes, utiles à faire comprendre la situation nouvelle faite aux magistrats, mais aussi utiles à montrer en quoi le « Retour » qui signe la fin de la colonisation se produit au sein d’un monde colonial perturbé et condamné. Avant que les tomes 8 et 9 disent l’essentiel sur ce repli des juges en métropole, leur éventuel maintien dans les nouveaux États et le suivi des problèmes de droit pour encore de nombreuses années, il fallait laisser entrevoir les doutes encore existants (Partir et/ou Rester) et rappeler le sentiment d’inachèvement en soulignant, par cette recherche, que tout n’avait pas été dit. Appelons cela « Faire le point », en particulier sur les problèmes de citoyenneté lors des élections, sur les tribunaux de commerce, sur le rôle joué par les magistrats en droit de la « mer », autant de questions laissées jusqu’ici en suspens. Il fallait également laisser à quelques auteurs le soin de dire comment ils entrevoyaient, après 1939, les changements dans le domaine du droit pénal, du contentieux administratif ou dans celui de l’enseignement ou, plus directement, dans le besoin de dire comment on pouvait tirer les leçons des perturbations causées par la guerre sur les carrières des agents coloniaux. Ce « retour » est un peu aussi celui de chercheurs qui emportent avec eux cet esprit d’indépendance dans les recherches qu’ils entendent conduire.
Le tournant des années 1920-1939 constitue un moment fort dans l’histoire coloniale, symboliquement magnifié par une exposition coloniale internationale qui, en 1931, à Paris, célèbre l’Empire français. Mais la programmation des mandats, la progression des idées d’auto-détermination, les revendications nationalistes, les difficultés économiques, démentent l’enthousiasme et assignent au droit un rôle nouveau, fait de rapprochements avec celui de la métropole. Vont se multiplier les indices d’un début de « démontage », retardé par la montée des dictatures et emporté par la Seconde Guerre mondiale. Ecartelés un temps entre Vichy et les Gaullistes, les territoires coloniaux se voient ensuite assigner par la conférence de Brazzaville, puis par les constitutions de 1946 et de 1958, une place nouvelle. Il fallait que ce volume 7 en livre quelques étapes, utiles à faire comprendre la situation nouvelle faite aux magistrats, mais aussi utiles à montrer en quoi le « Retour » qui signe la fin de la colonisation se produit au sein d’un monde colonial perturbé et condamné. Avant que les tomes 8 et 9 disent l’essentiel sur ce repli des juges en métropole, leur éventuel maintien dans les nouveaux États et le suivi des problèmes de droit pour encore de nombreuses années, il fallait laisser entrevoir les doutes encore existants (Partir et/ou Rester) et rappeler le sentiment d’inachèvement en soulignant, par cette recherche, que tout n’avait pas été dit. Appelons cela « Faire le point », en particulier sur les problèmes de citoyenneté lors des élections, sur les tribunaux de commerce, sur le rôle joué par les magistrats en droit de la « mer », autant de questions laissées jusqu’ici en suspens. Il fallait également laisser à quelques auteurs le soin de dire comment ils entrevoyaient, après 1939, les changements dans le domaine du droit pénal, du contentieux administratif ou dans celui de l’enseignement ou, plus directement, dans le besoin de dire comment on pouvait tirer les leçons des perturbations causées par la guerre sur les carrières des agents coloniaux. Ce « retour » est un peu aussi celui de chercheurs qui emportent avec eux cet esprit d’indépendance dans les recherches qu’ils entendent conduire.
Editeur
Lille, Centre d'histoire judiciaire
Année
2014
Type
Monographie
Pages
362 p.
Mot-clé
Histoire de la justice
Juridictions civiles et pénales
Juridictions coloniales
Droit pénal
Contentieux administratif
Droit colonial
Juridictions civiles et pénales
Juridictions coloniales
Droit pénal
Contentieux administratif
Droit colonial