La fonction du peuple dans l'Empire romain. Réponses du droit de Justinien.
Item
Titre
La fonction du peuple dans l'Empire romain. Réponses du droit de Justinien.
Auteur
ECKETSWEILER, Laurent
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Sous l'Empire romain, le peuple écrasé par le pouvoir impérial, gavé de pain et de jeux, aurait perdu tout rôle juridique et politique. Tout juste est-il capable de violences révolutionnaires. Telle est l'opinion dominante. Mais est-ce la vérité ? N'est-ce pas là une construction historiographique solidifiée par l'idéologie contre-révolutionnaire et étatiste du XIXe siècle ?
Cet ouvrage n'est pas un livre d'histoire mais de droit. Il tente de se libérer des modernes, de gommer l'historiographie libérale et de faire resurgir les concepts antiques à travers l'exégèse des textes juridiques romains.
Le droit de Justinien (565) est un texte révélé ; c'est le grand récit de douze siècles de la pensée juridique romaine. Il nous montre comment le système impérial repose sur le pouvoir populaire (l'incontournable <i>lex regia de imperio</i>), comment le peuple est autorisé à emprunter des voies de résistance et comment cette légitime défense d'ordre public constitue un débouché original du pouvoir populaire renouvelant les formes démocratiques romaines. Bref, contrairement à ce qu'on lit généralement, l'Empire de Rome n'est pas exclusif de la dimension populaire.
Il faut attendre le Moyen Age et le travail de fond engagé par les légistes sur la compilation justinienne pour que cette personne fictive qu'est l'État naissant efface la spécificité des concepts juridiques romains, en particulier la force du peuple concédée par Justinien au Codex. Frédéric II de Hohenstaufen (1250) est, en Sicile, le symbole précurseur de cette modernité destructrice de l'Antiquité.
Sous l'Empire romain, le peuple écrasé par le pouvoir impérial, gavé de pain et de jeux, aurait perdu tout rôle juridique et politique. Tout juste est-il capable de violences révolutionnaires. Telle est l'opinion dominante. Mais est-ce la vérité ? N'est-ce pas là une construction historiographique solidifiée par l'idéologie contre-révolutionnaire et étatiste du XIXe siècle ?
Cet ouvrage n'est pas un livre d'histoire mais de droit. Il tente de se libérer des modernes, de gommer l'historiographie libérale et de faire resurgir les concepts antiques à travers l'exégèse des textes juridiques romains.
Le droit de Justinien (565) est un texte révélé ; c'est le grand récit de douze siècles de la pensée juridique romaine. Il nous montre comment le système impérial repose sur le pouvoir populaire (l'incontournable <i>lex regia de imperio</i>), comment le peuple est autorisé à emprunter des voies de résistance et comment cette légitime défense d'ordre public constitue un débouché original du pouvoir populaire renouvelant les formes démocratiques romaines. Bref, contrairement à ce qu'on lit généralement, l'Empire de Rome n'est pas exclusif de la dimension populaire.
Il faut attendre le Moyen Age et le travail de fond engagé par les légistes sur la compilation justinienne pour que cette personne fictive qu'est l'État naissant efface la spécificité des concepts juridiques romains, en particulier la force du peuple concédée par Justinien au Codex. Frédéric II de Hohenstaufen (1250) est, en Sicile, le symbole précurseur de cette modernité destructrice de l'Antiquité.
Editeur
Paris, L'Harmattan (Collection : <i>Méditerranées</i>)
Année
2009
Type
Monographie
Pages
324 p.
Mot-clé
Droit romain
Code de Justinien
Peuple romain
Pouvoir populaire
Pouvoir politique
Code de Justinien
Peuple romain
Pouvoir populaire
Pouvoir politique