Le rôle des confréries dans la dévotion des villes épiscopales de Champagne (Reims, Châlons, Troyes) : vers 1450 - vers 1830. [Marne, Aube]. [Thèse].
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Titre
Le rôle des confréries dans la dévotion des villes épiscopales de Champagne (Reims, Châlons, Troyes) : vers 1450 - vers 1830. [Marne, Aube]. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Nancy II, 1999.
Résumé de la thèse :
L’étude des confréries de trois villes épiscopales de Champagne sur une longue période allant de 1450 à 1830 permet de mettre en valeur l'évolution de la dévotion en même temps que celle de son cadre topographique. Trois parties se dégagent avec des coupures chronologiques précises. Le premier temps (1450-1520) rend compte du développement pris par les confréries de métier et d'intercession, dans des villes d'importance économique et religieuse différentes. C’est à Troyes que l'ampleur et la précocité du phénomène sont les plus significatifs. Pourtant, les crises religieuses du XVIe siècle remettent en question la place des confréries traditionnelles, tout en favorisant l'émergence des confréries de dévotion, notamment celles du Saint Sacrement et du Saint Nom de Jésus, utiles remparts contre la Réformation, mais aussi cadre choisi par les dévots et le clergé du XVIIe siècle pour aider à l'application de la Réforme catholique en ville. La confrérie reprend alors sa place dans la cité, mais le dynamisme a quitté Troyes pour les deux villes de Champagne du Nord où elle atteint les proportions les plus massives de son histoire (1530-1750). Confrontées au phénomène général de transition religieuse qui s'opère au XVIIIe siècle, à la crise des ordres religieux qui en furent d'ardents promoteurs, à la législation contre les corporations et à des problèmes économiques, des confréries s'éteignent ou connaissent des problèmes d'effectifs, mais il n'y a pas de déperdition générale quand le décret de suppression est appliqué en 1792. Le mouvement de renouveau qui se manifeste après 1801 et surtout sous la Restauration, dans des villes qui sont partiellement déchristianisées, prouve le poids des permanences de la confrérie comme forme majeure de la dévotion des chrétiens, tout en soulignant sa plasticité et ses adaptations permanentes jusqu'en 1830, date d'un nouveau choc.
Thèse de doctorat, Histoire, Nancy II, 1999.
Résumé de la thèse :
L’étude des confréries de trois villes épiscopales de Champagne sur une longue période allant de 1450 à 1830 permet de mettre en valeur l'évolution de la dévotion en même temps que celle de son cadre topographique. Trois parties se dégagent avec des coupures chronologiques précises. Le premier temps (1450-1520) rend compte du développement pris par les confréries de métier et d'intercession, dans des villes d'importance économique et religieuse différentes. C’est à Troyes que l'ampleur et la précocité du phénomène sont les plus significatifs. Pourtant, les crises religieuses du XVIe siècle remettent en question la place des confréries traditionnelles, tout en favorisant l'émergence des confréries de dévotion, notamment celles du Saint Sacrement et du Saint Nom de Jésus, utiles remparts contre la Réformation, mais aussi cadre choisi par les dévots et le clergé du XVIIe siècle pour aider à l'application de la Réforme catholique en ville. La confrérie reprend alors sa place dans la cité, mais le dynamisme a quitté Troyes pour les deux villes de Champagne du Nord où elle atteint les proportions les plus massives de son histoire (1530-1750). Confrontées au phénomène général de transition religieuse qui s'opère au XVIIIe siècle, à la crise des ordres religieux qui en furent d'ardents promoteurs, à la législation contre les corporations et à des problèmes économiques, des confréries s'éteignent ou connaissent des problèmes d'effectifs, mais il n'y a pas de déperdition générale quand le décret de suppression est appliqué en 1792. Le mouvement de renouveau qui se manifeste après 1801 et surtout sous la Restauration, dans des villes qui sont partiellement déchristianisées, prouve le poids des permanences de la confrérie comme forme majeure de la dévotion des chrétiens, tout en soulignant sa plasticité et ses adaptations permanentes jusqu'en 1830, date d'un nouveau choc.
Auteur
SIMIZ, Stephano
Editeur
A.N.R.T.
Année
1999
Type
Thèse
Pages
723 p.
Mot-clé
Troyes (Aube)
Reims (Marne)
Villes - villages
Châlons-en-Champagne (Marne)
Champagne
Confréries religieuses
Dévotion populaire
Histoire religieuse
XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe
Reims (Marne)
Villes - villages
Châlons-en-Champagne (Marne)
Champagne
Confréries religieuses
Dévotion populaire
Histoire religieuse
XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe