Les femmes dans la magistrature depuis 1945. [Thèse].
Item
Titre
Les femmes dans la magistrature depuis 1945. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 2002].
Résumé de la thèse :
L'entrée des femmes dans la magistrature française depuis le vote de la loi du 11 avril 1946 participe du mouvement général d'émancipation de la femme commencé activement dès les premières années du vingtième siècle et qui est allé en s'accélérant pendant la deuxième moitié de ce siècle. En France, l'obtention du droit de vote et d'éligibilité par les femmes en 1944 a pour conséquence d'en faire des citoyennes à part entière en leur donnant la pleine capacité politique. Ce droit nouveau lève l'obstacle majeur à leur entrée dans la magistrature. Depuis lors, les femmes ont investi massivement ce corps qui a vu en quelques décennies sa composition sociologique se modifier considérablement par le double phénomène de son rajeunissement et de sa féminisation. Cette féminisation unique en France étonne par son ampleur, s'agissant de l'un des grands corps constitués de l'État doté de pouvoir et d'autorité, tant elle est spectaculaire et exponentielle. Elle s'explique, à l'observation des statistiques, par la désaffection progressive et continue des candidats masculins pour le métier de juge, ce, de manière significative depuis le milieu des années soixante-dix, et dans le même temps, par un intérêt marqué des étudiantes en droit pour la carrière de magistrat. Au début du vingt-et-unième siècle, la parité entre les hommes et les femmes est atteinte dans la magistrature et les femmes sont en train de devenir majoritaires. Cette féminisation arithmétiquement inéluctable fait du troisième pouvoir, l'unique lieu institutionnel du pouvoir pris par les femmes.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 2002].
Résumé de la thèse :
L'entrée des femmes dans la magistrature française depuis le vote de la loi du 11 avril 1946 participe du mouvement général d'émancipation de la femme commencé activement dès les premières années du vingtième siècle et qui est allé en s'accélérant pendant la deuxième moitié de ce siècle. En France, l'obtention du droit de vote et d'éligibilité par les femmes en 1944 a pour conséquence d'en faire des citoyennes à part entière en leur donnant la pleine capacité politique. Ce droit nouveau lève l'obstacle majeur à leur entrée dans la magistrature. Depuis lors, les femmes ont investi massivement ce corps qui a vu en quelques décennies sa composition sociologique se modifier considérablement par le double phénomène de son rajeunissement et de sa féminisation. Cette féminisation unique en France étonne par son ampleur, s'agissant de l'un des grands corps constitués de l'État doté de pouvoir et d'autorité, tant elle est spectaculaire et exponentielle. Elle s'explique, à l'observation des statistiques, par la désaffection progressive et continue des candidats masculins pour le métier de juge, ce, de manière significative depuis le milieu des années soixante-dix, et dans le même temps, par un intérêt marqué des étudiantes en droit pour la carrière de magistrat. Au début du vingt-et-unième siècle, la parité entre les hommes et les femmes est atteinte dans la magistrature et les femmes sont en train de devenir majoritaires. Cette féminisation arithmétiquement inéluctable fait du troisième pouvoir, l'unique lieu institutionnel du pouvoir pris par les femmes.
Auteur
BOISBRUNET, Ludovic-Adeline de
Année
2002
Type
Thèse
Mot-clé
Magistrats - Magistrature
Condition de la femme
Féminisme
Égalité des sexes
Histoire de la justice
Histoire sociale
XXe
Condition de la femme
Féminisme
Égalité des sexes
Histoire de la justice
Histoire sociale
XXe