Les mentalités religieuses du Morvan, au XIXe siècle, 1830-1914.
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Titre
Les mentalités religieuses du Morvan, au XIXe siècle, 1830-1914.
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire, Dijon, 1994 : <i>Société et comportements religieux des laïques dans le Morvan central et méridional et ses marges (1830-1914)</i>.
4° de couverture :
Peu portés au sacerdoce, au prosélytisme, au soutien matériel à leur paroisses - parce que pauvres - dépendantes des grands propriétaires locaux, les Morvandiaux font, certes, figure de <i>croyants paresseux</i>. Pourtant, de 1830 à 1914, ils restent attachés aux temps forts du cycle chrétien, à Pâques, à la Toussaint, et font baptiser leurs enfants. Parfois, l'anticléricalisme éclate (1849, 1867-1871), années 1890 à 1906...), là ou des curés militent activement contre la République. Hors ces cas, les curés rencontrent peu d'hostilité. Ils doivent plutôt lutter contre les <i>superstitions</i>, croyance aux sorts et aux <i>apparaissances</i>, dévotions ambiguës envers les saints, contre une religion parallèle et païenne dont un curé de Château-Chinon décrit les rites en termes pittoresques.
Ils rencontrent aussi une population rurale qui privilégie les relations de voisinage, où se transmet la mémoire ; le rôle des femmes y est essentiel ; la vie paroissiale y puise dans ses conflits et ses solidarités. De Paris et des villes industrielles, les migrants importent idées et débats nationaux ; l'écrit aussi. Agitée de virulentes polémiques, la presse autunoise et château-chinonaise de la Belle Époque les fait revivre dans des articles colorés, véritable fresque du vécu politique et religieux en Morvan.
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire, Dijon, 1994 : <i>Société et comportements religieux des laïques dans le Morvan central et méridional et ses marges (1830-1914)</i>.
4° de couverture :
Peu portés au sacerdoce, au prosélytisme, au soutien matériel à leur paroisses - parce que pauvres - dépendantes des grands propriétaires locaux, les Morvandiaux font, certes, figure de <i>croyants paresseux</i>. Pourtant, de 1830 à 1914, ils restent attachés aux temps forts du cycle chrétien, à Pâques, à la Toussaint, et font baptiser leurs enfants. Parfois, l'anticléricalisme éclate (1849, 1867-1871), années 1890 à 1906...), là ou des curés militent activement contre la République. Hors ces cas, les curés rencontrent peu d'hostilité. Ils doivent plutôt lutter contre les <i>superstitions</i>, croyance aux sorts et aux <i>apparaissances</i>, dévotions ambiguës envers les saints, contre une religion parallèle et païenne dont un curé de Château-Chinon décrit les rites en termes pittoresques.
Ils rencontrent aussi une population rurale qui privilégie les relations de voisinage, où se transmet la mémoire ; le rôle des femmes y est essentiel ; la vie paroissiale y puise dans ses conflits et ses solidarités. De Paris et des villes industrielles, les migrants importent idées et débats nationaux ; l'écrit aussi. Agitée de virulentes polémiques, la presse autunoise et château-chinonaise de la Belle Époque les fait revivre dans des articles colorés, véritable fresque du vécu politique et religieux en Morvan.
Auteur
PINARD, Liliane
Editeur
Château-Chinon, Académie du Morvan.Dijon, éd. universitaires.
Année
1997
Type
Monographie
Pages
627 p.
Mot-clé
Morvan (Bourgogne-Nivernais)
Histoire religieuse
Pratique religieuse
Religion populaire
Mentalités religieuses
Histoire sociale
XIXe, XXe
Histoire religieuse
Pratique religieuse
Religion populaire
Mentalités religieuses
Histoire sociale
XIXe, XXe