Les archevêques de Bourges et le chapitre cathédral de 1482 à 1525. [Cher]. [Thèse].
Item
Titre
Les archevêques de Bourges et le chapitre cathédral de 1482 à 1525. [Cher]. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1991].
Introduction de la thèse :
Patriarche, primat d’Aquitaine et métropolitain, l’archevêque de Bourges, à la fin du XVe siècle, était à la tête du plus grand diocèse du royaume. Suzerain et seigneur foncier, il disposait des pouvoirs féodaux et judiciaires à Saint-Palais, Quantilly, Cornusse et Naves. À l’intérieur de son diocèse, le prélat devait cependant compter avec le chapitre de la cathédrale Saint-Étienne, qui, depuis la fin du XIVe siècle, dépendait directement du Saint-Siège. Par le nombre de ses membres, le chapitre était le plus important du diocèse. Propriétaire de biens divers dans cent vingt-quatre paroisses, il jouissait de revenus considérables. Soixante-huit vicaires lui étaient subordonnés.
En principe, la Pragmatique Sanction avait rendu aux chapitres le droit d’élire leurs évêques. Or, entre 1482 et 1525, le choix des archevêques de Bourges passa progressivement entre les mains du roi. Cette période de moins de quarante ans est non seulement marquée par de difficiles élections épiscopales mais aussi par des conflits de juridiction entre l’archevêque et son chapitre.
Au cours de la période étudiée, six archevêques, cent soixante-deux chanoines et cent quatre-vingt-sept vicaires ont été recensés. Il s’agit en premier lieu d’analyser l’organisation du clergé de la cathédrale, de voir quels étaient ses privilèges et les conflits de juridiction qui pouvaient en résulter. Il est ensuite nécessaire d’expliquer qui étaient les chanoines et les vicaires, et d’étudier leur mode de vie à Bourges. La
dernière partie est consacrée aux archevêques : comment devenait-on archevêque ? Quel rôle ces prélats jouèrent-ils dans leur diocèse ?
[Thèse de l'École des chartes, 1991].
Introduction de la thèse :
Patriarche, primat d’Aquitaine et métropolitain, l’archevêque de Bourges, à la fin du XVe siècle, était à la tête du plus grand diocèse du royaume. Suzerain et seigneur foncier, il disposait des pouvoirs féodaux et judiciaires à Saint-Palais, Quantilly, Cornusse et Naves. À l’intérieur de son diocèse, le prélat devait cependant compter avec le chapitre de la cathédrale Saint-Étienne, qui, depuis la fin du XIVe siècle, dépendait directement du Saint-Siège. Par le nombre de ses membres, le chapitre était le plus important du diocèse. Propriétaire de biens divers dans cent vingt-quatre paroisses, il jouissait de revenus considérables. Soixante-huit vicaires lui étaient subordonnés.
En principe, la Pragmatique Sanction avait rendu aux chapitres le droit d’élire leurs évêques. Or, entre 1482 et 1525, le choix des archevêques de Bourges passa progressivement entre les mains du roi. Cette période de moins de quarante ans est non seulement marquée par de difficiles élections épiscopales mais aussi par des conflits de juridiction entre l’archevêque et son chapitre.
Au cours de la période étudiée, six archevêques, cent soixante-deux chanoines et cent quatre-vingt-sept vicaires ont été recensés. Il s’agit en premier lieu d’analyser l’organisation du clergé de la cathédrale, de voir quels étaient ses privilèges et les conflits de juridiction qui pouvaient en résulter. Il est ensuite nécessaire d’expliquer qui étaient les chanoines et les vicaires, et d’étudier leur mode de vie à Bourges. La
dernière partie est consacrée aux archevêques : comment devenait-on archevêque ? Quel rôle ces prélats jouèrent-ils dans leur diocèse ?
Auteur
SIBILLE, Claire
Année
1991
Type
Thèse
Mot-clé
Bourges (Cher)
Villes - Villages
Berry (Cher, Indre)
Archevêques - Archevêchés
Chapitres collégiaux et cathédraux
Chanoines séculiers
Privilèges capitulaires
Conflits de juridiction
XVe, XVIe
Villes - Villages
Berry (Cher, Indre)
Archevêques - Archevêchés
Chapitres collégiaux et cathédraux
Chanoines séculiers
Privilèges capitulaires
Conflits de juridiction
XVe, XVIe