Justice, morale et politique à la fin du XVIIe siècle.
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Titre
Justice, morale et politique à la fin du XVIIe siècle.
Présentation de l'article :
À la fin du règne de Louis XIV paraissent deux ouvrages consacrés aux devoirs des juges écrits, l'un par un ancien magistrat du présidial d'Angers, l'autre par un président aux Enquêtes du parlement de Rennes, qui présentent les qualités du magistrat idéal. Le tableau dressé du fonctionnement des tribunaux et des procédures judiciaires montre au contraire des juges prisonniers de leurs passions. Les deux ouvrages sont donc de véritables traité de morale qui proposent des règles de comportement faisant appel aux vertus personnelles des magistrats, au premier rang desquelles se trouve l'amour de Dieu et du bien public. La critique est parfois féroce contre l'évolution politique du règne en cours, en particulier en ce qui touche la magistrature. Des réforme sont proposées : si certaines consistent à revenir à un antérieur (suppression de juridictions inutiles, interrogation sur la vénalité des offices) d'autres ont bien un caractère novateur (la critique du droit romain, la simplification et l'unification des coutumes et même la justification du prêt à intérêt).
Présentation de l'article :
À la fin du règne de Louis XIV paraissent deux ouvrages consacrés aux devoirs des juges écrits, l'un par un ancien magistrat du présidial d'Angers, l'autre par un président aux Enquêtes du parlement de Rennes, qui présentent les qualités du magistrat idéal. Le tableau dressé du fonctionnement des tribunaux et des procédures judiciaires montre au contraire des juges prisonniers de leurs passions. Les deux ouvrages sont donc de véritables traité de morale qui proposent des règles de comportement faisant appel aux vertus personnelles des magistrats, au premier rang desquelles se trouve l'amour de Dieu et du bien public. La critique est parfois féroce contre l'évolution politique du règne en cours, en particulier en ce qui touche la magistrature. Des réforme sont proposées : si certaines consistent à revenir à un antérieur (suppression de juridictions inutiles, interrogation sur la vénalité des offices) d'autres ont bien un caractère novateur (la critique du droit romain, la simplification et l'unification des coutumes et même la justification du prêt à intérêt).
Auteur
PITOU, Frédérique
Année
2003
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2003, tome 22, n° 4 (<i>Enfant malade, enfant souffrant</i>), p. 537-554
Mot-clé
Histoire de la justice
Morale
Histoire sociale
Magistrats - Magistrature
Réformes judiciaires
XVIIIe
Morale
Histoire sociale
Magistrats - Magistrature
Réformes judiciaires
XVIIIe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/hes.2003.2339
www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_2003_num_22_4_2339
www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_2003_num_22_4_2339