Travail et repos dominical dans une ville calviniste : Nîmes (XVIe-XVIIe siècle). [Gard].
Item
Titre
Travail et repos dominical dans une ville calviniste : Nîmes (XVIe-XVIIe siècle). [Gard].
Présentation de l'article :
Le rapport au travail est considéré comme l’un des marqueurs de la division confessionnelle, notamment au travers de l’exercice de certaines professions ou du respect des fêtes chômées. Les données apportées par les registres des consistoires protestants dans le sud de la France, et surtout celui de Nîmes, particulièrement bien documenté, permettent de constater que cette distinction fut difficile et longue à mettre en place. L’ordre réformé institue une semaine de travail de six jours et le repos dominical obligatoire, mais dans la pratique le consistoire tente péniblement d’assurer seulement la cessation totale de l’activité durant la durée des prêches qui ont lieu le mercredi et le dimanche. Ce n’est que dans la seconde moitié du XVIIe siècle que la réglementation synodale tente d’imposer un dimanche entièrement dédié aux exercices de piété, au détriment des nombreuses pratiques de sociabilité. Il devient dès lors difficile pour des membres de la communauté d’exercer des professions telles que rôtisseurs, coiffeurs ou maîtres de jeu de paume.
Présentation de l'article :
Le rapport au travail est considéré comme l’un des marqueurs de la division confessionnelle, notamment au travers de l’exercice de certaines professions ou du respect des fêtes chômées. Les données apportées par les registres des consistoires protestants dans le sud de la France, et surtout celui de Nîmes, particulièrement bien documenté, permettent de constater que cette distinction fut difficile et longue à mettre en place. L’ordre réformé institue une semaine de travail de six jours et le repos dominical obligatoire, mais dans la pratique le consistoire tente péniblement d’assurer seulement la cessation totale de l’activité durant la durée des prêches qui ont lieu le mercredi et le dimanche. Ce n’est que dans la seconde moitié du XVIIe siècle que la réglementation synodale tente d’imposer un dimanche entièrement dédié aux exercices de piété, au détriment des nombreuses pratiques de sociabilité. Il devient dès lors difficile pour des membres de la communauté d’exercer des professions telles que rôtisseurs, coiffeurs ou maîtres de jeu de paume.
Auteur
CHAREYRE, Philippe
Année
2015
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2015, tome 127, n° 289, p. 47-64
Mot-clé
Nîmes (Gard)
Villes - Villages
Languedoc
Protestants - Protestantisme - Réforme
Consistoires protestants
Histoire du travail et du droit du travail
Repos dominical
XVIe, XVIIe
Villes - Villages
Languedoc
Protestants - Protestantisme - Réforme
Consistoires protestants
Histoire du travail et du droit du travail
Repos dominical
XVIe, XVIIe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2015.8749
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2015_num_127_289_8749
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2015_num_127_289_8749