L'arbre d'or et l'économie politique : une histoire de la culture du mûrier en France (XVIIe-XVIIIe siècles). [Thèse].
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Titre
L'arbre d'or et l'économie politique : une histoire de la culture du mûrier en France (XVIIe-XVIIIe siècles). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Avignon, 2023].
Résumé de la thèse :
Cette thèse propose de prendre pour objet la culture du mûrier en France à l’époque moderne dans une perspective qui croise histoire politique, histoire des savoirs et histoire rurale. « L’arbre d’or », fondement de l’industrie de la soie, apparaît comme la première plante cultivée dont l’État royal entreprend d’orienter et de contrôler le développement dans les campagnes du royaume, et joue donc un rôle crucial dans l’élaboration des techniques du gouvernement agricole. La construction, le choix et l’abandon de ses principaux instruments – les pépinières publiques et les gratifications – font rejouer les enjeux qui structurent les débats de l’économie politique du temps, et posent le problème du rôle de l’État dans l’économie. Les ambitions moricoles de l’administration du commerce stimulent une explosion du nombre des publications spécialisées au milieu du XVIIIe siècle, dans le contexte plus général d’un engouement inédit pour l’agriculture. La culture du mûrier est alors construite comme une branche à part de la culture des terres, faisant l’objet de réflexions, d’expériences et même de controverses savantes qui lui sont propres. Mais la « muriomanie » des Lumières est un mouvement passager qui ne dépasse pas les cercles des amateurs « éclairés » de l’amélioration agricole. La culture du mûrier reste cantonnée au quart sud-est du royaume, où elle connaît un développement spectaculaire au cours du XVIIIe siècle. Certains territoires, comme les Cévennes, sont profondément transformés par les progrès rapides d’un arbre qui intègre et modifie le système traditionnel de culture des terres.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Avignon, 2023].
Résumé de la thèse :
Cette thèse propose de prendre pour objet la culture du mûrier en France à l’époque moderne dans une perspective qui croise histoire politique, histoire des savoirs et histoire rurale. « L’arbre d’or », fondement de l’industrie de la soie, apparaît comme la première plante cultivée dont l’État royal entreprend d’orienter et de contrôler le développement dans les campagnes du royaume, et joue donc un rôle crucial dans l’élaboration des techniques du gouvernement agricole. La construction, le choix et l’abandon de ses principaux instruments – les pépinières publiques et les gratifications – font rejouer les enjeux qui structurent les débats de l’économie politique du temps, et posent le problème du rôle de l’État dans l’économie. Les ambitions moricoles de l’administration du commerce stimulent une explosion du nombre des publications spécialisées au milieu du XVIIIe siècle, dans le contexte plus général d’un engouement inédit pour l’agriculture. La culture du mûrier est alors construite comme une branche à part de la culture des terres, faisant l’objet de réflexions, d’expériences et même de controverses savantes qui lui sont propres. Mais la « muriomanie » des Lumières est un mouvement passager qui ne dépasse pas les cercles des amateurs « éclairés » de l’amélioration agricole. La culture du mûrier reste cantonnée au quart sud-est du royaume, où elle connaît un développement spectaculaire au cours du XVIIIe siècle. Certains territoires, comme les Cévennes, sont profondément transformés par les progrès rapides d’un arbre qui intègre et modifie le système traditionnel de culture des terres.
Auteur
VEROT, Jean-Baptiste
Année
2023
Type
Thèse
Mot-clé
Agronomie - Agronomes
Économie politique
Pépinières
Arboriculture
Mûrier
Soieries - Industries de la soie
Sériciculture - Soie
XVIIIe
Économie politique
Pépinières
Arboriculture
Mûrier
Soieries - Industries de la soie
Sériciculture - Soie
XVIIIe