Saint-Omer face à la guerre de Cent ans d'après les documents conservés aux archives de la ville. [Pas-de-Calais]. [Thèse].
Item
Titre
Saint-Omer face à la guerre de Cent ans d'après les documents conservés aux archives de la ville. [Pas-de-Calais]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Lille III, 2016]
Résumé de la thèse :
Saint-Omer face à la guerre de Cent Ans d’après les documents conservés aux archives de la ville aborde le conflit d’un point de vue général et particulier à la fois. Une politique émerge pour solutionner un problème c’est-à-dire la conflagration. Elle ne laisse pas indemne la société ; des réactions sont observées à la lumière de ce grand bouleversement. À la perspective d’une invasion proche, tout le monde se prépare à l’attaque et également à la riposte. La défense du territoire doit donc être à son paroxysme ainsi la résistance à l’opposant est assurée. Les changements sont perçus en tout premier lieu par l’homme mais ils sont plus profonds ; les mentalités, les structures évoluent. La cité médiévale, en l’occurrence Saint-Omer est en pleine effervescence comme ses voisines Lille, Béthune, Boulogne… Elle est le pivot de la barrière offensive locale, provinciale. Du côté français, la conscience de l’importance de la forteresse audomaroise ne s’est jamais démentie au niveau stratégique : il faut la préserver à n’importe quel prix. Du côté adverse, les Anglais savent pertinemment que la conquête de Saint-Omer est déterminante. La ville est une cible de choix, objet permanent des attentions ennemies ; les remparts, l’armement dont elle dispose sont des signes visibles de sa puissance, des risques encourus à la moindre approche. Les tentatives se multiplient au cours de la belligérance. Les insulaires ont toujours été déboutés. L’agglomération est un exemple de réussite. Du centre opérationnel actif à l’arrière-garde, le pas est franchi en effet une permutation des fonctions du lieu est perçue. Les échauffourées bouleversent le quotidien mais la vie continue pourtant la Municipalité est confrontée à d’autres ennuis : la violence, la souffrance,… Les dirigeants gèrent un territoire vaste, la tâche est ardue cependant l’ordre est maintenu avec plus ou moins d’efficacité. Un système rôdé est en place, les représailles sont sévères. Assurer la sécurité des civils en toutes circonstances est la préoccupation majeure du gouvernement en place.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Lille III, 2016]
Résumé de la thèse :
Saint-Omer face à la guerre de Cent Ans d’après les documents conservés aux archives de la ville aborde le conflit d’un point de vue général et particulier à la fois. Une politique émerge pour solutionner un problème c’est-à-dire la conflagration. Elle ne laisse pas indemne la société ; des réactions sont observées à la lumière de ce grand bouleversement. À la perspective d’une invasion proche, tout le monde se prépare à l’attaque et également à la riposte. La défense du territoire doit donc être à son paroxysme ainsi la résistance à l’opposant est assurée. Les changements sont perçus en tout premier lieu par l’homme mais ils sont plus profonds ; les mentalités, les structures évoluent. La cité médiévale, en l’occurrence Saint-Omer est en pleine effervescence comme ses voisines Lille, Béthune, Boulogne… Elle est le pivot de la barrière offensive locale, provinciale. Du côté français, la conscience de l’importance de la forteresse audomaroise ne s’est jamais démentie au niveau stratégique : il faut la préserver à n’importe quel prix. Du côté adverse, les Anglais savent pertinemment que la conquête de Saint-Omer est déterminante. La ville est une cible de choix, objet permanent des attentions ennemies ; les remparts, l’armement dont elle dispose sont des signes visibles de sa puissance, des risques encourus à la moindre approche. Les tentatives se multiplient au cours de la belligérance. Les insulaires ont toujours été déboutés. L’agglomération est un exemple de réussite. Du centre opérationnel actif à l’arrière-garde, le pas est franchi en effet une permutation des fonctions du lieu est perçue. Les échauffourées bouleversent le quotidien mais la vie continue pourtant la Municipalité est confrontée à d’autres ennuis : la violence, la souffrance,… Les dirigeants gèrent un territoire vaste, la tâche est ardue cependant l’ordre est maintenu avec plus ou moins d’efficacité. Un système rôdé est en place, les représailles sont sévères. Assurer la sécurité des civils en toutes circonstances est la préoccupation majeure du gouvernement en place.
Auteur
DUYME, Danielle
Année
2016
Type
Thèse
Mot-clé
Saint-Omer (Pas-de-Calais)
Villes - Villages
Artois (Pas-de-Calais)
Histoire politique
Archives communales et municipales
Guerre de Cent ans
Histoire militaire
Histoire sociale
Histoire des mentalités
Remparts
Maintien de l'ordre
Histoire urbaine
XIVe, XVe
Villes - Villages
Artois (Pas-de-Calais)
Histoire politique
Archives communales et municipales
Guerre de Cent ans
Histoire militaire
Histoire sociale
Histoire des mentalités
Remparts
Maintien de l'ordre
Histoire urbaine
XIVe, XVe