Les épiscopats de Monseigneur Constant Guillois et de Monseigneur Thomas Boutry. Contribution a l'étude de la séparation de l'Église et de l'État dans le diocèse du Puy (1894-1914). [Haute-Loire]. [Thèse].
Item
Titre
Les épiscopats de Monseigneur Constant Guillois et de Monseigneur Thomas Boutry. Contribution a l'étude de la séparation de l'Église et de l'État dans le diocèse du Puy (1894-1914). [Haute-Loire]. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris 11, 1987].
[Monseigneur Constant Guillois (1833-1910), évêque du Puy-en-Velay (1894-1907). Monseigneur Thomas-François Boutry (1845-1925), évêque du Puy-en-Velay (1907-1925)].
Résumé de la thèse :
En 1894, Monseigneur Constant Guillois est nomme évêque du Puy. C'est un homme pacifique, sans grande envergure, rallié de longue date et partisan du maintien du concordat. Il trouve un diocèse rural florissant, des œuvres en pleine expansion, de nombreuses vocations. Son enseignement surtout apologétique reflète une personnalité tourmentée par les appréhensions d'une politique anticléricale. Après une période de tranquillité, l'épiscopat Guillois sombre dans la tourmente. Les lois de 1901 et de 1904 frappent sévèrement les nombreuses congrégations du diocèse. Pour beaucoup c'est l'exil ou la sécularisation. Enfin, c'est la loi de séparation de décembre 1905. Jusqu'au bout Guillois avait souhaite le maintien du concordat, facteur de stabilité a ses yeux. L'application de cette loi entrainera la révolte dans une grande partie du département, avec une opposition parfois sanglante lors des inventaires. L'expulsion des séminaires et de l'évêché conduiront le prélat, paralysé par les évènements, à démissionner en février 1907. Son successeur, Monseigneur Thomas Boutry, reprend avec énergie les rênes du diocèse. Par sa fermeté, il redonne courage et confiance. Il consolide l'œuvre du denier du clergé, fortifie les œuvres diocésaines, encourage les vocations qui subissent le contre-coup de la séparation. Son enseignement sévère et la hardiesse de ses condamnations, contre l'école laïque par exemple, cristallisent une attitude bien négative dans la voie de l'apaisement. Replié sur un passé sécurisant, sans ouverture au monde contemporain, Boutry se présente comme le défenseur de la cite. Les fêtes religieuses qui jalonnent son épiscopat sont autant de manifestations de revanche contre la politique de séparation. Jamais il n'entrevoit les nouvelles chances de liberté offertes à l'Église de France. La guerre de 1914 atténue les passions. L'ardeur combative de l'évêque se transforme en efforts d'apaisement et de reconciliation.
Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris 11, 1987].
[Monseigneur Constant Guillois (1833-1910), évêque du Puy-en-Velay (1894-1907). Monseigneur Thomas-François Boutry (1845-1925), évêque du Puy-en-Velay (1907-1925)].
Résumé de la thèse :
En 1894, Monseigneur Constant Guillois est nomme évêque du Puy. C'est un homme pacifique, sans grande envergure, rallié de longue date et partisan du maintien du concordat. Il trouve un diocèse rural florissant, des œuvres en pleine expansion, de nombreuses vocations. Son enseignement surtout apologétique reflète une personnalité tourmentée par les appréhensions d'une politique anticléricale. Après une période de tranquillité, l'épiscopat Guillois sombre dans la tourmente. Les lois de 1901 et de 1904 frappent sévèrement les nombreuses congrégations du diocèse. Pour beaucoup c'est l'exil ou la sécularisation. Enfin, c'est la loi de séparation de décembre 1905. Jusqu'au bout Guillois avait souhaite le maintien du concordat, facteur de stabilité a ses yeux. L'application de cette loi entrainera la révolte dans une grande partie du département, avec une opposition parfois sanglante lors des inventaires. L'expulsion des séminaires et de l'évêché conduiront le prélat, paralysé par les évènements, à démissionner en février 1907. Son successeur, Monseigneur Thomas Boutry, reprend avec énergie les rênes du diocèse. Par sa fermeté, il redonne courage et confiance. Il consolide l'œuvre du denier du clergé, fortifie les œuvres diocésaines, encourage les vocations qui subissent le contre-coup de la séparation. Son enseignement sévère et la hardiesse de ses condamnations, contre l'école laïque par exemple, cristallisent une attitude bien négative dans la voie de l'apaisement. Replié sur un passé sécurisant, sans ouverture au monde contemporain, Boutry se présente comme le défenseur de la cite. Les fêtes religieuses qui jalonnent son épiscopat sont autant de manifestations de revanche contre la politique de séparation. Jamais il n'entrevoit les nouvelles chances de liberté offertes à l'Église de France. La guerre de 1914 atténue les passions. L'ardeur combative de l'évêque se transforme en efforts d'apaisement et de reconciliation.
Auteur
MONNIER, Maurice
Année
1987
Type
Thèse
Mot-clé
Monseigneur Constant Guillois
Monseigneur Thomas-François Boutry
Évêques - Épiscopat
Le Puy-en-Velay (Haute-Loire)
Villes - Villages
Séparation des Églises et de l'État
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
Biographies
Brivadois (Haute-Loire)
XIXe, XXe
Monseigneur Thomas-François Boutry
Évêques - Épiscopat
Le Puy-en-Velay (Haute-Loire)
Villes - Villages
Séparation des Églises et de l'État
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
Biographies
Brivadois (Haute-Loire)
XIXe, XXe