Recherches sur La Rochelle, ville frontière au cours de la crise révolutionnaire (1790-an III). [Charente-Maritime]. [Thèse].
Item
Titre
Recherches sur La Rochelle, ville frontière au cours de la crise révolutionnaire (1790-an III). [Charente-Maritime]. [Thèse].
Thèse de doctorat, Historie, Rouen, 1994.
Résumé de la thèse :
Le travail présente en trois tableaux complémentaires, selon une démarche thématique et chronologique, la genèse, le cours et la fin de la crise révolutionnaire dans une cité qui compte à la fin du XVIIIe siècle, 20 000 habitants et dont l'essentiel de l'activité, en raison même de son ouverture sur l'Océan Atlantique était consacrée presque exclusivement au trafic maritime. Ancien bastion huguenot enlevé par la force, La Rochelle, en l'espace d'une quinzaine de décennies, avait vu se transformer et se restructurer sa population : la noblesse avait investi tous les lieux du pouvoir tandis que le clergé, veillait au maintien de la ville dans la catholicité. Quand la Révolution se déclara, l'économie rochelaise affrontait la crise coloniale. De celle-ci était né un malaise social qui constituera la toile de fond de la crise révolutionnaire en se traduisant tantôt par des émeutes liées à la question des subsistances, tantôt par des flambées anti réfractaires qui aboutiront au départ de tout le clergé insermenté. Les jacobins et les sans-culottes sont désormais les seuls maîtres du destin politique de la cité. Éclate alors la contre-révolution vendéenne tandis que la flotte des puissances coalisées menace le littoral. C'est alors que La Rochelle devient une "place de guerre" menacée sur tous ses côtés. Les pressions qui s'exercent de l'extérieur vont contribuer à restructurer le paysage social. Le 9 thermidor trouve la cité frontière dans cet état.
Thèse de doctorat, Historie, Rouen, 1994.
Résumé de la thèse :
Le travail présente en trois tableaux complémentaires, selon une démarche thématique et chronologique, la genèse, le cours et la fin de la crise révolutionnaire dans une cité qui compte à la fin du XVIIIe siècle, 20 000 habitants et dont l'essentiel de l'activité, en raison même de son ouverture sur l'Océan Atlantique était consacrée presque exclusivement au trafic maritime. Ancien bastion huguenot enlevé par la force, La Rochelle, en l'espace d'une quinzaine de décennies, avait vu se transformer et se restructurer sa population : la noblesse avait investi tous les lieux du pouvoir tandis que le clergé, veillait au maintien de la ville dans la catholicité. Quand la Révolution se déclara, l'économie rochelaise affrontait la crise coloniale. De celle-ci était né un malaise social qui constituera la toile de fond de la crise révolutionnaire en se traduisant tantôt par des émeutes liées à la question des subsistances, tantôt par des flambées anti réfractaires qui aboutiront au départ de tout le clergé insermenté. Les jacobins et les sans-culottes sont désormais les seuls maîtres du destin politique de la cité. Éclate alors la contre-révolution vendéenne tandis que la flotte des puissances coalisées menace le littoral. C'est alors que La Rochelle devient une "place de guerre" menacée sur tous ses côtés. Les pressions qui s'exercent de l'extérieur vont contribuer à restructurer le paysage social. Le 9 thermidor trouve la cité frontière dans cet état.
Auteur
VALIN, Claudy
Editeur
Lille, A.N.R.T., 3 microfiches
Année
1995
Type
Thèse
Mot-clé
La Rochelle (Charente-Maritime)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Aunis (Charente-Maritime)
Révolution française
XVIIIe
Villes - Villages
Histoire urbaine
Aunis (Charente-Maritime)
Révolution française
XVIIIe