La bourgeoisie mulhousienne et la France. [Mulhouse (Haut-Rhin)].
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Titre
La bourgeoisie mulhousienne et la France. [Mulhouse (Haut-Rhin)].
Présentation de l'ouvrage :
À la fin du Moyen-Age, Mulhouse, ville libre, s’allie aux huit cantons suisses qui ont conquis leur liberté de haute lutte, pour trouver un soutien contre les prétentions des Habsbourg et les exigences des Ducs de Bourgogne. Les Traités de Westphalie en 1648 confirment l’indépendance de la cité. Cette petite république fut gouvernée par des anciennes familles, notamment les Hofer, les Thierry et les Dollfus. Au XVIIIe siècle une industrie nouvelle, l’indiennerie, est une source de prospérité pour Mulhouse tandis que les jeunes générations, gagnées aux idées de la révolution française, souhaitent mettre fin au conservatisme étroit de la vieille cité. A la suite du blocus décrété sous la Convention pour obliger les marchandises mulhousiennes à payer les taxes douanières à l’entrée en France, le Grand Conseil décide le rattachement de Mulhouse à la France par 97 voix contre 5. L’entrée de Mulhouse dans l’économie française va permettre le développement rapide des industries textiles pendant les 2 premiers tiers du XIXe siècle. La langue française est parlée de plus en plus et le protestantisme de la classe bourgeoise va favoriser le développement économique. Le patronat s’efforce d’améliorer la vie des ouvriers par des institutions destinées à favoriser les logements sociaux. Parmi les grandes entreprises, il faut citer la manufacture Thierry-Mieg crée par Jean-Ulric Thierry-Mieg et celle de D.M.C. (Dollfus-Mieg et C°) dont les fondateurs se nomment Daniel, Gustave et Jean Dollfus. Ce dernier a été l’un des grands hommes locaux comme industriel et homme politique sous le Second Empire. Nous pouvons encore citer Théodore Boch, brasseur et chef d’entreprise. Un chapitre est consacré à la guerre franco-allemande de 1870-71 avec ses conséquences : le Traité de Francfort - L’option et l’émigration - La politique allemande en Alsace - Les réactions alsaciennes - Les “von” Schlumberger et l’entreprise familiale de Guebwiller - Mulhouse et “l’affaire Dreyfus” - Scheurer-Kestner y est traité avec de nombreux détails. Ensuite, nous passons à la société mulhousienne à la fin du XIXe siècle. Les souvenirs familiaux : - Mon grand-père Auguste Thierry-Mieg et sa famille - La famille Zuber et la manufacture de papiers peints de Rixheim, la papeterie à l’Ile Napoléon et dans le Doubs, en France - Les voyages en Alsace - La présence germanique - La Constitution allemande - La 2e guerre mondiale - Les combats en Alsace. Un dernier chapitre parle de l’émigration mulhousienne en France : - Henri Zuber, marin puis peintre - Les Schlumberger en France - Jean et la N.R.F. - Conrad et Marcel, créateurs de la prospection pétrolière électrique - Maurice et la banque Schlumberger.
Présentation de l'ouvrage :
À la fin du Moyen-Age, Mulhouse, ville libre, s’allie aux huit cantons suisses qui ont conquis leur liberté de haute lutte, pour trouver un soutien contre les prétentions des Habsbourg et les exigences des Ducs de Bourgogne. Les Traités de Westphalie en 1648 confirment l’indépendance de la cité. Cette petite république fut gouvernée par des anciennes familles, notamment les Hofer, les Thierry et les Dollfus. Au XVIIIe siècle une industrie nouvelle, l’indiennerie, est une source de prospérité pour Mulhouse tandis que les jeunes générations, gagnées aux idées de la révolution française, souhaitent mettre fin au conservatisme étroit de la vieille cité. A la suite du blocus décrété sous la Convention pour obliger les marchandises mulhousiennes à payer les taxes douanières à l’entrée en France, le Grand Conseil décide le rattachement de Mulhouse à la France par 97 voix contre 5. L’entrée de Mulhouse dans l’économie française va permettre le développement rapide des industries textiles pendant les 2 premiers tiers du XIXe siècle. La langue française est parlée de plus en plus et le protestantisme de la classe bourgeoise va favoriser le développement économique. Le patronat s’efforce d’améliorer la vie des ouvriers par des institutions destinées à favoriser les logements sociaux. Parmi les grandes entreprises, il faut citer la manufacture Thierry-Mieg crée par Jean-Ulric Thierry-Mieg et celle de D.M.C. (Dollfus-Mieg et C°) dont les fondateurs se nomment Daniel, Gustave et Jean Dollfus. Ce dernier a été l’un des grands hommes locaux comme industriel et homme politique sous le Second Empire. Nous pouvons encore citer Théodore Boch, brasseur et chef d’entreprise. Un chapitre est consacré à la guerre franco-allemande de 1870-71 avec ses conséquences : le Traité de Francfort - L’option et l’émigration - La politique allemande en Alsace - Les réactions alsaciennes - Les “von” Schlumberger et l’entreprise familiale de Guebwiller - Mulhouse et “l’affaire Dreyfus” - Scheurer-Kestner y est traité avec de nombreux détails. Ensuite, nous passons à la société mulhousienne à la fin du XIXe siècle. Les souvenirs familiaux : - Mon grand-père Auguste Thierry-Mieg et sa famille - La famille Zuber et la manufacture de papiers peints de Rixheim, la papeterie à l’Ile Napoléon et dans le Doubs, en France - Les voyages en Alsace - La présence germanique - La Constitution allemande - La 2e guerre mondiale - Les combats en Alsace. Un dernier chapitre parle de l’émigration mulhousienne en France : - Henri Zuber, marin puis peintre - Les Schlumberger en France - Jean et la N.R.F. - Conrad et Marcel, créateurs de la prospection pétrolière électrique - Maurice et la banque Schlumberger.
Auteur
DIEMER, Jacques
Editeur
FROGES (Isère), A.C.E.S. éditeur
Année
1995
Type
Monographie
Pages
158 p.
ISBN
978-2911100017
Mot-clé
Mulhouse (Haut-Rhin)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Histoire économique
Histoire de l'industrie
Indiennes
textiles
Alsace
Histoire sociale
Bourgeois - Bourgeoisie
Villes - Villages
Histoire urbaine
Histoire économique
Histoire de l'industrie
Indiennes
textiles
Alsace
Histoire sociale
Bourgeois - Bourgeoisie