Schneider et Cie et la naissance de l'ingénierie : des pratiques internes aux responsabilités extérieures. [Thèse].
Item
Titre
Schneider et Cie et la naissance de l'ingénierie : des pratiques internes aux responsabilités extérieures. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 1998.
Résumé de la thèse :
La société Schneider et Cie est fondée en 1836 au Creusot, dans une région où le déclin minier oblige dès cette époque à utiliser des sources d'énergie autres que le charbon. Elle adopte une stratégie qui consiste à transformer en débouchés extérieurs les techniques qu'elle emploie à l'intérieur de ses usines, ainsi que sa manière d'organiser le travail et sa pratique du transfert de technologie entre ses divers départements de production. Elle bâtit ainsi sa prospérité, jusqu'en 1870 sur l'équipement ferroviaire de l'Europe (locomotives, rails et ponts) et le développement de la navigation à vapeur, et de 1870 à 1914 sur la course aux armements franco-allemande. A la fin des années 1890, la haute technicité réclamée par la production de l'artillerie et des blindages la conduit à prendre pied sur le marché de l'électricité, tandis que l'expérience acquise dans le domaine ferroviaire l'amène à s'impliquer dans les travaux publics, notamment les ports. Durant l'entre-deux-guerres, la diversification se poursuit, le savoir-faire de Schneider dans différentes branches lui permettant, sous la houlette de la direction des travaux publics (DTP) créée en 1907, la réalisation d'ensembles industriels (poudreries, raffineries de pétrole), de chantiers hydroélectriques (barrages et centrales), et d'infrastructures couplées (ports-chemins de fer). Cette évolution est sanctionnée en 1949 par la transformation de la DTP en une filiale spécialisée, la compagnie industrielle de travaux.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 1998.
Résumé de la thèse :
La société Schneider et Cie est fondée en 1836 au Creusot, dans une région où le déclin minier oblige dès cette époque à utiliser des sources d'énergie autres que le charbon. Elle adopte une stratégie qui consiste à transformer en débouchés extérieurs les techniques qu'elle emploie à l'intérieur de ses usines, ainsi que sa manière d'organiser le travail et sa pratique du transfert de technologie entre ses divers départements de production. Elle bâtit ainsi sa prospérité, jusqu'en 1870 sur l'équipement ferroviaire de l'Europe (locomotives, rails et ponts) et le développement de la navigation à vapeur, et de 1870 à 1914 sur la course aux armements franco-allemande. A la fin des années 1890, la haute technicité réclamée par la production de l'artillerie et des blindages la conduit à prendre pied sur le marché de l'électricité, tandis que l'expérience acquise dans le domaine ferroviaire l'amène à s'impliquer dans les travaux publics, notamment les ports. Durant l'entre-deux-guerres, la diversification se poursuit, le savoir-faire de Schneider dans différentes branches lui permettant, sous la houlette de la direction des travaux publics (DTP) créée en 1907, la réalisation d'ensembles industriels (poudreries, raffineries de pétrole), de chantiers hydroélectriques (barrages et centrales), et d'infrastructures couplées (ports-chemins de fer). Cette évolution est sanctionnée en 1949 par la transformation de la DTP en une filiale spécialisée, la compagnie industrielle de travaux.
Auteur
Angio-Barros, Agnès d'
Année
1998
Type
Thèse
Mot-clé
Schneider & Cie
Maîtres de forges
Ingénierie
Chemins de fer
Travaux puvblics
Industrie de l'armement
Électricité
Le Creusot (Saône-et-Loire)
Villes - Villages
Bourgogne
XIXe, XXe
Maîtres de forges
Ingénierie
Chemins de fer
Travaux puvblics
Industrie de l'armement
Électricité
Le Creusot (Saône-et-Loire)
Villes - Villages
Bourgogne
XIXe, XXe